Économie

Vodafone va vendre sa filiale hongroise pour 1,8 milliard d'euros

22.08.2022 10h25

Vodafone va vendre sa filiale hongroise pour 1,8 milliard d'euros

Le géant britannique des télécommunications concentre depuis plusieurs années ses activités sur le Vieux continent et l'Afrique. (archive)

Photo: KEYSTONE/DPA/FEDERICO GAMBARINI

Le groupe de téléphonie britannique Vodafone a conclu un accord pour vendre sa filiale en Hongrie au groupe informatique 4iG ainsi qu'à Corvinus Zrt, une holding publique hongroise, pour 1,8 milliard d'euros (1,73 milliard de francs au cours du jour) en numéraire.

'Cela représente plus de neuf fois le bénéfice d'exploitation ajusté sur les douze mois achevés le 31 mars', fait valoir Vodafone dans un communiqué, ajoutant qu'une fusion avec 4iG fera de sa filiale hongroise le numéro 2 de la téléphonie mobile et fixe du pays.

Vodafone affirme que sa branche hongroise est 'complémentaire' de 4iG avec peu de zones où leurs activités sont similaires.

'Le gouvernement hongrois a une stratégie claire pour bâtir un champion national public' dans le secteur des télécommunications et du numérique, note le directeur général de Vodafone Nick Read, ajoutant que 'l'entité combinée augmentera la concurrence et l'accès à l'investissement pour le futur numérique de la Hongrie'.

La transaction doit encore être validée par les autorités concernées et les actionnaires, et l'opération devrait être terminée fin 2022, projette Vodafone.

L'opérateur télécoms, l'un des poids lourds en Europe, mène depuis plusieurs années une restructuration qui l'a amené à se recentrer sur l'Europe et l'Afrique, après avoir entrepris un programme d'économies et introduit en Bourse à Francfort sa filiale d'antennes-relais Vantage Towers.

Vodafone avait publié fin juillet un chiffre d'affaires en légère hausse pour son premier trimestre décalé, avec une baisse de ses revenus en Allemagne, son plus gros marché, compensée par une hausse au Royaume-Uni tirée notamment par l'inflation.

L'action prenait 0,46% à 1222,30 pence à l'ouverture de la Bourse de Londres.

/ATS