Blinken n'exclut pas une deuxième rencontre Biden - Poutine
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Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken n'exclut pas une rencontre entre son président Joe Biden et le chef du Kremlin Vladimir Poutine. Mais le dialogue va rester pour le moment au niveau des deux ministères des Affaires étrangères.
"Nous sommes prêts" à une rencontre présidentielle si elle est considérée comme "utile", a affirmé M. Blinken à la presse au terme de sa rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Mais il faudra évaluer le résultat des consultations une fois que les deux pays auront échangé par écrit "leurs inquiétudes et leurs idées" pour résoudre les tensions actuelles.
«Il reste à voir si la Russie veut» établir des dispositifs pour réduire les tensions, précise Antony Blinken. Selon lui, l'approche de la Russie pour sa propre sécurité est contreproductive depuis de nombreuses années.
Le soutien en Ukraine pour rejoindre l'OTAN a augmenté en raison de l'attitude de Moscou. «Si la Russie agresse à nouveau» ce pays, la situation ne fera que renforcer les inquiétudes qu'elle a relayées, a encore ajouté le secrétaire d'Etat américain.
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Une nouvelle rencontre Biden Poutine sur l’Ukraine? @SecBlinken propose d’attendre les échanges écrits de la semaine prochaine entre la Russie et les USA avant une éventuelle rencontre. @lemanbleutv #UkraineCrisis pic.twitter.com/Q26agS0NFK
— phverdier (@philippeverdier) January 21, 2022
La Russie attend une réponse «la semaine prochaine» à ses demandes
La Russie perd patience avec les Etats-Unis sur l'Ukraine et la sécurité européenne. Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé vendredi à Genève que son pays attendait des réponses «la semaine prochaine» à ses demandes.
La Russie n'a «jamais» menacé le peuple ukrainien, a estimé le chef de la diplomatie russe à la presse, au terme de sa rencontre avec son homologue américain Antony Blinken. Ce matin, son ministère a précisé ses demandes sur la diminution des troupes de l'Alliance altantique. «Il s'agit du retrait des forces étrangères, des équipements et des armements ainsi que d'autres mesures dans le but de revenir à la situation de 1997 dans les pays qui n'étaient pas alors membres de l'OTAN».
«C'est le cas de la Roumanie et la Bulgarie», dit le ministère, cité par l'AFP. Mais de nombreux autres sont concernés également en Europe centrale et orientale, comme par exemple la Pologne et les pays baltes.