Trois morts et trois enfants blessés dans l'explosion d'une mine
Les trois enfants blessés ont été hospitalisés suite à l'explosion de la mine antipersonnel, dont l'usage est prohibé par le droit international (image symbolique).
Photo: KEYSTONE/AP/Evgeniy MaloletkaTrois adultes ont été tués et trois enfants blessés dans l'explosion d'une mine antipersonnel. Elle a eu lieu dans la région de Tchernihiv, à 150km au nord de Kiev, a affirmé mardi Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.
Ces civils étaient tous en voiture: les adultes sont morts sur place et les enfants, blessés à des degrés divers, ont été hospitalisés, a-t-elle précisé, soulignant que l'usage des mines antipersonnel est prohibé par le droit international.
'Les mines antipersonnel posées par l'armée de la Fédération de Russie dans la région de Tchernihiv sont interdites' par le droit international, a souligné Mme Denisova, ajoutant que 'l'utilisation de ce type d'armes contre la population civile est un crime contre l'humanité'.
C'est la première fois depuis le début de l'invasion russe, le 24 février, qu'un responsable ukrainien évoque officiellement des personnes tuées par de telles mines. Des témoins ont raconté que les mines étaient 'dissimulées sur la chaussée sous de la paille et des déchets', selon Mme Denisova.
'Crime de guerre'
Tchernihiv, une des localités stratégiques au nord de Kiev, proche de la frontière avec le Bélarus, un pays allié à la Russie, a été pilonnée ces derniers jours par l'aviation russe, d'après les autorités locales. Amnesty International a dénoncé le 28 février l'utilisation en Ukraine de bombes à sous-munitions, estimant que cela devrait faire l'objet d'une enquête pour 'crime de guerre'.
Ces engins peuvent contenir plusieurs dizaines de mini-bombes qui se dispersent sur un vaste périmètre. Mais ces dernières n'explosent pas toutes, certaines se muent en mines antipersonnel qui, au moindre contact, peuvent tuer et mutiler même longtemps après les conflits.
/ATS