L’OMS en quête d’un financement durable, son patron reconduit
La "santé pour la paix" est au centre de la première réunion en présentiel des 194 Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis le début de la pandémie.
Alors même que des centaines d'assauts ont été perpétrés contre des centres de santé en Ukraine, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement et environ 120 ministres participent à la réunion. Ciblée par une récente résolution de l'OMS Europe, la Russie reste membre et participe à la conférence.
La Russie présente malgré une hostilité
A ce stade, une demande de suspension ne figure pas dans le projet de résolution qui va condamner la situation en Ukraine et que le président français a appelé à soutenir. La Suisse privilégie la voie du multilatéralisme. Après le Covid, la menace d’une guerre longue et étendue préoccupe un grand nombre d'États. Ce lundi après-midi, l’Ukraine s’est exprimée par visioconférence mais la représentante de la fédération de Russie était physiquement présente dans la salle de conférences du Palais des Nations.
Augmenter les contributions volontaires
Côté financement, la part des contributions obligatoires, à 20% des 5,8 milliards de francs de l'organisation, pourrait être augmentée à 50% d'ici une dizaine d'années. Selon M. Berset, "nous avons compris, collectivement, la nécessité d'avoir une OMS forte", dotée de moyens adaptés et d'autorité pour préparer et répondre aux pandémies.
Tedros reconduit officiellement mardi
M. Tedros doit être reconduit mardi pour un second mandat, étant le seul candidat. Après une vague d'Ebola, il aura été confronté à la pandémie, plus grave épidémie en un siècle qui a fait au moins environ 15 millions de victimes, et à plusieurs conflits, notamment en Ethiopie, son pays.