International

Attaque massive de drones sur l'Ukraine malgré l'ultimatum

12.05.2025 10h42

L'Ukraine a accusé la Russie d'avoir tiré plus d'une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi, malgré l'ultimatum adressé par les alliés de Kiev à Moscou pour accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions de paix.

'A partir de 23h00, l'ennemi a attaqué avec 108 (drones) Shahed et d'autres types de drones', a annoncé l'armée de l'air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.

Aucune attaque de missile n'a en revanche été signalée, contrairement à l'habitude.

Dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait proposé à son homologue russe Vladimir Poutine une rencontre jeudi à Istanbul pour des premières discussions de paix entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l'invasion russe début 2022.

À ce stade, la Russie n'a pas répondu à la proposition de M. Zelensky, alors que le président américain Donald Trump, qui pousse pour un arrêt des hostilités depuis son retour à la Maison Blanche en début d'année, a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.

Voix de l'Europe

De son côté, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron, fidèle soutien de Kiev et qui cherche à faire entendre la voix de l'Europe dans les discussions, a lui aussitôt insisté sur 'la nécessité d'un cessez-le-feu' préalable pour que la rencontre russo-ukrainienne envisagée à Istanbul puisse se tenir 'ce jeudi'.

Vladimir Poutine avait, lui, proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations 'directes' et 'sans condition préalable' entre Moscou et Kiev, à Istanbul à partir de jeudi.

Dans son discours, il n'avait 'pas exclu' que l'idée d'un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, mais ils doivent selon lui d'abord porter sur 'les causes profondes du conflit'.

Or, Kiev et ses alliés proposent, pour leur part, un cessez-le-feu de 30 jours préalable à ces discussions, dès aujourd'hui. Ce à quoi la Russie n'a pas répondu directement.

Les alliés occidentaux de l'Ukraine ont menacé la Russie de 'sanctions massives' si elle n'acceptait pas cette nouvelle offre de trêve, Vladimir Poutine estimant que les Européens traitaient Moscou 'de manière grossière'.

/ATS