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Deux ans après, Biden condamne la « violence politique »

06.01.2023 23h21

Deux ans après, Biden condamne la "violence politique"

Le président américain a remis quatorze "Médailles présidentielles de la citoyenneté", l'une des plus hautes distinctions civiles américaines - dont trois à titre posthume.

Photo: KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER

Deux ans après l'assaut du Capitole, Joe Biden a estimé vendredi qu'il n'y avait 'aucune place pour la violence politique' en Amérique. Il a décoré des policiers ayant fait face ce jour-là à une foule déchaînée de partisans de l'ancien président Donald Trump.

Alors qu'au même moment des élus républicains porteurs de certaines idées similaires à celles des assaillants du 6 janvier 2021 bloquaient toujours l'élection d'un président de la Chambre des représentants, le président démocrate a déclaré: 'Nous devons dire clairement et d'une même voix qu'il n'y a aucune place (...) en Amérique pour l'intimidation des électeurs. Aucune, jamais, pour la violence politique.'

'L'Amérique est un pays de droit, pas de chaos', a encore dit le démocrate de 80 ans, avant de saluer les personnes distinguées vendredi, 'un remarquable groupe de citoyens américains'. 'L'Histoire retiendra vos noms', a dit le président américain avant de décerner au total quatorze 'Médailles présidentielles de la citoyenneté', l'une des plus hautes distinctions civiles américaines - dont trois à titre posthume.

Joe Biden en a remis à des membres des forces de l'ordre dont le visage est, pour certains, presque devenu familier aux Américains à force de voir les images sidérantes du Capitole envahi, ou en raison de leurs témoignages frappants devant une commission d'enquête parlementaire sur ces événements.

'Elégance et dignité'

Le président a aussi décoré des élus ou personnes responsables des opérations de vote dans plusieurs Etats différents, qui ont résisté à des pressions et à des menaces pour tenter de les forcer à changer le résultat du scrutin, remporté par Joe Biden.

Il a salué 'l'élégance et la dignité' des familles de trois policiers récompensés à titre posthume - l'un, violemment attaqué lors de l'assaut, est mort d'un AVC le lendemain, tandis que les deux autres ont mis fin à leurs jours par la suite.

L'ex-compagne du premier, Brian Sicknick, a déposé une plainte au civil jeudi contre deux hommes qui ont plaidé coupable pour cette attaque. Mais elle poursuit également Donald Trump, accusé d'avoir lancé 'des appels explicites à la violence' qui ont mis les policiers 'en danger de mort'. Elle réclame 10 millions de dollars à chaque accusé.

/ATS