France: deux morts dont un policier belge dans une course poursuite
Les forces de l'ordre ont été confrontées à ce qui est apparu comme un go-fast, un transport de drogue à tombeau ouvert dans une grosse cylindrée (Pgoto prétexte).
Photo: KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSADeux personnes, un policier belge et un occupant d'un véhicule que les forces de l'ordre belges poursuivaient, sont décédées dans la nuit de mardi à mercredi sur une route de Moselle, dans l'est de la France, percutés par une autre voiture.
Mardi soir, vers 22h45, le véhicule poursuivi par la police belge, suspecté de transporter de la drogue, s'est arrêté sur la route et ses deux occupants en sont sortis en courant.
Des policiers belges les ont poursuivis à pied. Percutés par une voiture qui arrivait en face, l'un des occupants du véhicule poursuivi et un policier belge sont décédés.
Le policier tué était âgé de 35 ans et père de deux enfants. Il travaillait comme agent de la police de la route, a indiqué une source policière à l'AFP.
'Go-fast'
La voiture est soupçonnée d'être un 'go-fast', une méthode utilisée par les trafiquants pour le transport des stupéfiants, qui consiste à rouler à très grande vitesse pour éviter les contrôles de police. Elle était poursuivie depuis la Belgique par trois véhicules de la police belge, alors qu'elle réalisait un trajet Belgique-France, selon la gendarmerie.
'Nous devons malheureusement confirmer qu'un collègue de la police de la route est décédé pendant une intervention sur la D14 juste au-delà de la frontière française. Par respect pour sa famille, ses amis et ses collègues proches, nous ne donnerons pas d'autres détails pour le moment. Nos pensées vont vers eux', a réagi auprès de l'AFP la police fédérale belge.
Les faits se sont produits en France à hauteur d'Angevillers en Moselle, à une quarantaine de kilomètres de la frontière belge.
Les autorités belges et françaises sont amenées à coopérer régulièrement d'un côté ou de l'autre de la frontière, qu'elles peuvent franchir dans le cadre de la poursuite de malfaiteurs.
Sollicité par l'AFP, le parquet n'a pas répondu dans l'immédiat.
/ATS