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France: la pression hospitalière ne faiblit pas

03.01.2022 05h00

France: la pression hospitalière ne faiblit pas

Photo: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

La pression hospitalière due au Covid-19 a continué de progresser ces dernières 24 heures en France. Selon les chiffres publiés dimanche par Santé publique France, plus de 19'000 patients sont hospitalisés, dont plus de 3500 cas graves en soins critiques.

En ce début 2022, les hôpitaux français accueillaient au total 19'043 malades du Covid, contre 18'811 la veille. En 24 heures, ils ont admis 652 nouveaux patients, un chiffre en recul par rapport aux deux jours précédents (1102 samedi et 1928 la veille du Nouvel An).

Les services de soins critiques, qui traitent les formes les plus graves de la maladie, prennent en charge 3572 patients (3560 samedi), dont 101 nouvelles admissions. Cet indicateur très surveillé n'a cessé d'augmenter depuis le début de la cinquième vague de l'épidémie en France, en novembre 2021.

Il avait atteint des pics à 6000 patients lors de la troisième vague, en avril 2021, et à 7000 lors de la première. Pour l'heure, les autorités ignorent quel sera l'impact sur les hospitalisations de la flambée des infections due au nouveau variant Omicron, très contagieux.

Haut taux de positivité

Du côté des contaminations, les chiffres de dimanche (58'432) ne sont pas significatifs, peu de personnes faisant tester le week-end, qui plus est un 1er janvier férié. Mais en moyenne sur les sept derniers jours, plus de 160'000 personnes ont été contaminées, soit plus du double qu'il y a une semaine. Mercredi et jeudi, le nombre de cas a dépassé les 200'000 par jour dans le pays, un record.

Et le taux de positivité, qui rapporte le nombre de cas à celui des tests, grimpe, à 15,8% (contre 8% il y une semaine).

En 24 heures, 91 personnes ont été emportées par le Covid, portant le bilan total à 123'942 morts depuis le début de l'épidémie.

Depuis le début de la campagne de vaccination, 76,8 % des Français sont complètement vaccinés et 78,5% ont reçu au moins une injection, a précisé la Direction générale de la santé (DGS).

/ATS