L'opposition déterminée à poursuivre le combat contre la réforme
Le chef de la France Insoumise va poursuivre malgré tout le combat contre la retraite à 64 ans.
Photo: KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELOLes principaux partis français d'opposition sont déterminés à poursuivre leur combat contre le projet de réforme des retraites qui vient d'être validé vendredi par le Conseil constitutionnel.
'La lutte continue', a réagi le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, tandis que la patronne du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé que 'le sort politique de la réforme des retraites n'est pas scellé', après cette décision du Conseil prise au terme de mois de manifestations et bataille politique contre ce projet phare du second quinquenat d'Emmanuel Macron.
Le chef du parti communiste Fabien Roussel a appelé l'exécutif à 'ne pas promulguer' cette loi désormais validée par le Conseil constitutionnel.
'Je crains l'éruption sociale, je crains aujourd'hui le débordement', a-t-il mis en garde, alors que certaines manifestations contre le projet ont été marquées par des violences et des incendies volontaires.
'S'il promulgue, le président ne pourra plus gouverner le pays', a déclaré une responsable du parti de la gauche radicale LFI, Mathilde Panot.
'La mobilisation continue plus que jamais et nous ne laisserons pas cette réforme continuer son chemin', a-t-elle dit, alors que les manifestations, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes depuis janvier, marquaient le pas avec de moins en moins de participants ces derniers temps.
En revanche, le chef de la droite traditionnelle Eric Ciotti a appelé 'toutes les forces politiques' à 'accepter' la décision, tout en estimant que 'la censure de certains articles sanctionne les erreurs de méthode du gouvernement'.
Non syndical
Les syndicats ont demandé de leur côté à Emmanuel Macron de ne pas promulguer la réforme des retraites qui vient d'être validée par le Conseil constitutionnel. Ils ont prévenu qu'ils refuseraient de rencontrer l'exécutif avant le 1er mai.
'Devant le rejet massif de cette réforme, l'intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s'exprime dans le pays', selon un communiqué de l'intersyndicale, qui a décidé 'de ne pas accepter de réunions avec l'exécutif' d'ici le 1er mai, fête du Travail pour laquelle elle appelle à 'une journée de mobilisation exceptionnelle'.
/ATS