Lula veut que « le monde aide » le Brésil à préserver l'Amazonie
Le Brésil ne parviendra pas seul à protéger l'Amazonie d'une telle déforestation. Le président Lula lance un appel à l'aide aux autres pays.
Photo: KEYSTONE/AP/LEO CORREALe président brésilien Lula a affirmé mercredi que la communauté internationale devait l''aider à préserver l'Amazonie', à moins d'une semaine d'un sommet regroupant les pays qui abritent la plus grande forêt tropicale de la planète, à Belem (nord).
'Nous sommes conscients de notre responsabilité de devoir convaincre le monde qu'investir dans la forêt préservée est un investissement rentable', a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une rencontre avec des correspondants de médias étrangers, dont l'AFP, à Brasilia.
'Le monde doit nous aider à préserver l'Amazonie, à la développer', a répondu le président brésilien à une question de l'AFP sur l'importance du développement durable de cette région.
Des représentants des huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) vont se retrouver pour la première fois depuis 2009 la semaine prochaine, pour débattre des politiques à mettre en place pour protéger la forêt tropicale.
Lula a réitéré mercredi que son gouvernement serait 'très dur' dans le combat contre la déforestation, qui a chuté de 33,6% de janvier à juin, le premier semestre de sa présidence, par rapport à la même période de l'année dernière.
Rôle 'exceptionnel' des Brics
Lors de la rencontre avec les journalistes, Lula a également abordé le sujet du conflit en Ukraine, pour lequel il souhaite se positionner en médiateur, assurant que le Brésil allait 'continuer à tenter d'oeuvrer pour la paix'.
Lula a par ailleurs évoqué avec enthousiasme le sommet des Brics du 22 au 24 août, en Afrique du Sud. Selon lui, ce groupe de puissances émergentes (Brésil, Chine, Russie, Inde et Afrique du Sud) a 'un rôle exceptionnel' à jouer sur la scène internationale.
Le président brésilien s'est dit favorable à ce que soit discuté lors de ce sommet un élargissement éventuel du groupe à d'autres pays, citant les exemples de l'Argentine, de l'Arabie Saoudite ou des Emirats Arabes Unis.
/ATS