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Poutine doit « payer le prix de son refus de la paix », dit Starmer

16.05.2025 02h27

Poutine doit "payer le prix de son refus de la paix", dit Starmer

Le président russe Vladimir Poutine a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Photo: KEYSTONE/EPA/ALEXANDER KAZAKOV/SPUTNIK/KREMLIN POOL

Vladimir Poutine doit 'payer le prix de son refus de la paix' avec l'Ukraine, a menacé vendredi le premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

'Les tactiques de Poutine consistant à tergiverser et à retarder les choses, tout en continuant à tuer et à provoquer des effusions de sang à travers l'Ukraine, sont intolérables', a déclaré Keir Starmer dans un communiqué diffusé en amont d'une réunion de la Communauté politique européenne (CPE) vendredi en Albanie.

Le sommet rassemble à Tirana les membres de l'Union européenne et 20 autres pays du continent, dont la Suisse. Il se tient également au moment où des pourparlers doivent avoir lieu à Istanbul en Turquie entre des représentants russes et ukrainiens.

Ni le président russe Vladimir Poutine ni son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ne participeront à ces discussions. Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a fait part jeudi de son scepticisme sur les possibles débouchés de ces pourparlers.

'Vaste campagne de sanctions'

A Tirana, où Volodymyr Zelensky sera présent selon Paris, les alliés de Kiev discuteront de la manière d''accroître la pression sur le Kremlin [...] après que le président russe a esquivé les pourparlers de paix organisés par les Etats-Unis', selon Downing Street.

'Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix', a insisté Keir Starmer.

Londres évoque notamment une 'vaste campagne de sanctions', visant le secteur énergétique russe 'dans les semaines à venir' si Moscou n'accepte pas un cessez-le-feu. Cette menace est également brandie par la France.

Ces derniers jours, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont étendu leurs sanctions contre les pétroliers de la 'flotte fantôme' utilisée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà existantes.

/ATS