Poutine doit « payer le prix de son refus de la paix », dit Starmer
Le président russe Vladimir Poutine a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Photo: KEYSTONE/EPA/ALEXANDER KAZAKOV/SPUTNIK/KREMLIN POOLVladimir Poutine doit 'payer le prix de son refus de la paix' avec l'Ukraine, a menacé vendredi le premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
'Les tactiques de Poutine consistant à tergiverser et à retarder les choses, tout en continuant à tuer et à provoquer des effusions de sang à travers l'Ukraine, sont intolérables', a déclaré Keir Starmer dans un communiqué diffusé en amont d'une réunion de la Communauté politique européenne (CPE) vendredi en Albanie.
Le sommet rassemble à Tirana les membres de l'Union européenne et 20 autres pays du continent, dont la Suisse. Il se tient également au moment où des pourparlers doivent avoir lieu à Istanbul en Turquie entre des représentants russes et ukrainiens.
Ni le président russe Vladimir Poutine ni son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ne participeront à ces discussions. Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a fait part jeudi de son scepticisme sur les possibles débouchés de ces pourparlers.
'Vaste campagne de sanctions'
A Tirana, où Volodymyr Zelensky sera présent selon Paris, les alliés de Kiev discuteront de la manière d''accroître la pression sur le Kremlin [...] après que le président russe a esquivé les pourparlers de paix organisés par les Etats-Unis', selon Downing Street.
'Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix', a insisté Keir Starmer.
Londres évoque notamment une 'vaste campagne de sanctions', visant le secteur énergétique russe 'dans les semaines à venir' si Moscou n'accepte pas un cessez-le-feu. Cette menace est également brandie par la France.
Ces derniers jours, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont étendu leurs sanctions contre les pétroliers de la 'flotte fantôme' utilisée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà existantes.
/ATS