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Second suspect des attaques meurtrières au Canada introuvable

07.09.2022 06h14

Second suspect des attaques meurtrières au Canada introuvable

Des centaines de policiers canadiens sont à la recherche du suspect.

Photo: KEYSTONE/AP/Heywood Yu

Le second suspect des attaques de dimanche au Canada était toujours introuvable mardi soir malgré la mobilisation de centaines de policiers. Connu des services de police et de la justice pour des faits de violence, l'homme est décrit comme 'armé et dangereux'.

Le village épicentre des agressions, qui ont fait 10 morts et 18 blessés, est resté en alerte plusieurs heures mardi, avec le déploiement de nombreuses forces de l'ordre, qui pensaient que le suspect pouvait se trouver dans les lieux.

La police est à la recherche d'un homme de 32 ans, soupçonné d'être responsable avec son frère des attaques à l'arme blanche de dimanche, dont le motif reste obscur. Il pourrait lui-même être blessé. Il était recherché depuis mai pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire.

Le ministre canadien de la sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré mardi soir qu'une 'enquête' serait ouverte concernant la décision de lui accorder une libération conditionnelle.

Victimes dans un état critique

Son frère a été retrouvé mort à proximité des lieux des crimes. Son corps présentait plusieurs blessures par arme blanche. Les circonstances de sa mort restent à éclaircir, mais il pourrait avoir été tué par son frère, selon la police.

En fin de journée mardi, le chef de la police de Regina, la capitale de la province, a expliqué que la traque n'était plus ciblée sur une ville en particulier, mais s'était 'étendue à toute la province' de la Saskatchewan. Le premier ministre canadien Justin Trudeau a assuré que le maximum de moyens étaient déployés 'pour mettre un terme à cette situation'.

Les meurtres ont touché d'abord la communauté autochtone à James Smith Cree Nation, puis la ville voisine de Weldon, dans la Saskatchewan. D'après la police, certaines victimes ont été ciblées quand d'autres ont été frappées au hasard.

Mardi, dix patients étaient toujours hospitalisés et trois restaient dans un état critique, selon les autorités sanitaires.

/ATS