Un Américain arrêté et inculpé pour le meurtre de quatre étudiants
Les quatre corps, lacérés de coups de couteau, avaient été découverts dans une résidence de la petite ville universitaire de Moscow il y a sept semaines (archives).
Photo: KEYSTONE/AP/Ted S. WarrenUn jeune homme, soupçonné d'avoir tué quatre étudiants dans une petite ville universitaire de l'ouest des Etats-Unis, a été arrêté vendredi, ont annoncé les autorités locales. Il a ensuite été inculpé pour 'assassinats'. L'affaire a suscité beaucoup de spéculations.
L'homme de 28 ans a été interpellé en Pennsylvanie, à plus de 4000 kilomètres de la petite ville de Moscow dans l'Idaho, théâtre le 13 novembre de ces meurtres. Diplômé de l'université de l'Etat de Washington, le suspect possède un logement à Pullman, à une dizaine de minutes en voiture de Moscow, a précisé le chef de la police locale.
Selon le site de l'université, l'homme est doctorant en criminologie et droit pénal. Il a été inculpé pour 'assassinats' et 'intrusion en vue de commettre un crime', mais le dossier judiciaire reste sous scellés en attendant son transfèrement vers l'Idaho, a précisé le procureur.
Lacérés de coups de couteau
Le chef de la police a précisé qu'une voiture repérée sur la scène de crime et recherchée depuis plusieurs semaines avait été localisée. Selon les médias américains, la police a réussi à lier le suspect à ce véhicule et a retrouvé des traces de son ADN sur la scène de crime.
Il y a sept semaines, quatre corps, lacérés de coups de couteau, avaient été découverts dans une résidence de la petite ville universitaire de Moscow. Il s'agissait de ceux de quatre étudiants sans histoire, deux femmes de 21 ans et d'un couple de 20 ans. Ils semblaient avoir été tués dans leur sommeil, sans que cela ne réveille leurs deux autres colocataires.
L'enquête, très suivie dans les médias et sur les réseaux sociaux, a longtemps semblé au point mort, la police livrant ses informations au compte-gouttes. Vendredi, le chef de la police a reconnu que cela avait pu générer de la 'frustration'. Mais donner trop de détails 'aurait pu alerter le suspect de nos progrès', a-t-il ajouté.
/ATS