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Un homme inculpé après l'agression de sept femmes asiatiques

05.04.2022 00h30

Un homme inculpé après l'agression de sept femmes asiatiques

Le suspect a été interpellé le 2 mars par la police de New York (cliché symbolique/Keystone archives).

Photo: KEYSTONE/FR61802 AP/CRAIG RUTTLE

Un homme, qui s'en était violemment pris à sept femmes asiatiques dans les rues de Manhattan à la fin février en l'espace de trois heures, a été inculpé de 'crime motivé par la haine'. Les victimes ont toutes été blessées au visage et l'une d'elles a été hospitalisée.

Le 27 février entre 18h00 et 21h00, l'homme de 28 ans a agressé et frappé sept femmes asiatiques de New York, dans l'est et le centre de l'île new-yorkaise de Manhattan, a expliqué lundi dans un communiqué un procureur de district.

Il 'a choisi d'attaquer sept femmes en les agressant séparément, certaines étant frappées par-derrière, avec comme unique raison la perception qu'il se faisait' de leur origine ethnique, a poursuivi le procureur. Il 'a frappé' ses victimes 'au visage avec le poing fermé ou son coude, avant de s'enfuir'. L'une d'elles a même été 'poussée à terre' par son agresseur.

27 affaires

Le suspect, interpellé le 2 mars par la police de New York (NYPD) grâce à des images de vidéosurveillance et aux témoignages d'employés de la grande bibliothèque publique de New York, a été inculpé d''agression de troisième degré qualifiée en crime motivé par la haine' et de 'harcèlement aggravé de second degré', selon l'accusation.

Le procureur a précisé que ses services enquêtaient sur 27 affaires de crimes anti-asiatiques. En février, il avait déploré que le nombre d'enquêtes pour des crimes contre des personnes asiatiques n'ait jamais été aussi élevé (33 à l'époque), depuis qu'une unité spéciale a été mise en place à Manhattan en 2010.

Les agressions racistes envers les personnes asiatiques se sont multipliées aux Etats-Unis depuis 2020 et les débuts de la pandémie de coronavirus. Certaines associations incriminent la rhétorique de l'ancien président Donald Trump (2017-2021), qui parlait régulièrement du 'virus chinois'.

/ATS