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Un pas dans la direction des pays en développement à Glasgow

13.11.2021 10h35

Un pas dans la direction des pays en développement à Glasgow

Photo: KEYSTONE/AP/Alastair Grant

La présidence britannique de la COP26 tente un mouvement pour éviter le blocage par les pays en développement. Un nouveau projet de décision dévoilé samedi établit un dialogue entre acteurs pour le financement des dommages observés en raison du changement climatique.

Vendredi, le G77, qui rassemble de nombreux pays en développement, s'était montré très fâché que sa proposition d'un mécanisme sur cette question n'était pas reflétée dans les textes. Il en appelait notamment aux Etats-Unis, plus grand émetteur depuis le début de la période industrielle, qui ne semblaient pas vouloir bouger.

Certains pays insulaires ne seraient pas préservés si aucune action sur cette question n'est menée. Et les dommages ne vont faire qu'augmenter, a aussi dit vendredi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Les pays en développement ont clairement laissé entendre que leur patience était mise à l'épreuve. D'autant plus que les pays riches n'ont pas honoré leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars de fonds publics et privés par an dès 2020 pour les aider face au changement climatique.

Pas de changement sur le charbon

Dans le nouveau projet de décision dévoilé samedi matin, un dialogue est proposé pour trouver un accord sur le financement des dommages. En revanche, sur le financement plus large, le texte demande aux pays riches qui ne l'ont pas fait de doubler leur enveloppe pour l'adaptation des pays en développement au changement climatique.

De leur côté, les pays comme la Suisse qui n'étaient pas satisfaits de la révision présentée vendredi par la présidence britannique sur la sortie du charbon et des subventions aux énergies non renouvelables n'ont pas obtenu de modification. Le projet de samedi nuance toujours les efforts, notamment aux subventions 'inefficaces'.

Mme Sommaruga a dit vendredi que ce dispositif ne permettrait pas de limiter le réchauffement à 1,5°C d'ici 2100, un objectif toujours affiché pour la conférence par la présidence britannique. Les négociations de la COP26, prévues jusqu'à vendredi, ont été prolongées pour arracher un accord. Une plénière est attendue dans la matinée, avant peut-être un accord dans l'après-midi entre les Etats.

/ATS