International

Une centaine de civils évacués à Marioupol (Zelensky)

01.05.2022 17h13

Une centaine de civils évacués à Marioupol  (Zelensky)

De nombreuses informations contradictoires ont circulé ce week-end sur le destin des civils réfugiés à l'usine d'Azovstal à Marioupol, notamment sur leur nombre et leur destination, contrôlée par les Russes ou les Ukrainiens.

Photo: KEYSTONE/AP

L'évacuation de l'usine Azovstal à Marioupol, port assiégé dans le sud-est de l'Ukraine, 'a commencé' et une centaine de civils se dirigent vers 'le territoire contrôlé par l'Ukraine', a annoncé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

'L'évacuation de civils depuis Azovstal a commencé. Un premier groupe d'environ 100 personnes se dirige vers le territoire contrôlé (par l'Ukraine). Demain on va les accueillir à Zaporijjia', a écrit sur Twitter le président ukrainien.

'Merci à notre équipe! Ils travaillent avec des représentants de l'ONU pour évacuer les civils qui restent sur le territoire de l'usine', a-t-il poursuivi.

Les agences de presse publiques russes TASS et Ria Novosti avaient annoncé plus tôt que 40 civils ont été évacués dimanche du territoire de l'usine Azovstal, assiégée par l'armée russe à Marioupol, et emmenés vers des territoires sous contrôle de Moscou à l'est.

Pas clair

Selon le correspondant de Ria Novosti, tous les évacués ont été installés dans un camp de tentes dans le village de Bezimenné, à mi-chemin entre Marioupol et la frontière russe. Selon cette même source, du personnel de la Croix-Rouge et de l'ONU ont assisté à l'évacuation.

Le ministère de la Défense russe a lui affirmé dimanche matin que près de 50 civils étaient sortis samedi du territoire de l'usine Azovstal, où sont retranchés des centaines de membres des forces ukrainiennes.

Il n'était pas clair dans l'immédiat si les parties ukrainienne et russe parlaient de la même évacuation et des mêmes personnes.

'L'ONU confirme qu'une opération d'évacuation est en cours au complexe sidérurgique d'Azovstal, en coordination avec le CICR et les parties au conflit', a indiqué dimanche Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU à Genève, sans autre précision.

/ATS