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Pékin 2022: les conditions sanitaires compliquent le travail des journalistes

26.01.2022 17h41 Vincent Ulrich

Journalistes

Le Conseil fédéral a annoncé aujourd’hui qu’il ne se rendrait pas aux Jeux Olympiques de Pékin. Pas de boycott politique, mais des craintes liées à la situation sanitaire. La question s’est aussi posée pour les journalistes romands. La RTS, par exemple, partira en effectif réduit.

C’est une histoire qui a semé le trouble au sein des rédactions accréditées pour les Jeux Olympiques de Pékin. Deux collaboratrices de Radio-Canada se sont retrouvées en situation délicate: «Les deux collègues vivent donc la même situation: on leur annonce des diagnostics différents de jour en jour. Plusieurs experts interrogés estiment que cette instabilité des résultats montre que quelque chose cloche avec les tests effectués par les autorités chinoises.»

Depuis, la Chine a annoncé revoir ses méthodes de test. Mais le travail des journalistes ne s’annonce pas allégé pour autant. Pour la RTS, qui produira environ 13 heures de direct par jour, impossible de n’envoyer personne sur place. Mais l’inquiétude demeure pour les 28 collaborateurs qui seront à Pékin.

Même son de cloche du côté de l’agence Sport-Center, qui envoie cinq journalistes à Pékin. Pourtant, ces Jeux Olympiques se déroulent dans des conditions proches de ceux de Tokyo à l’été 2021. Mais la virulence d’Omicron et le régime chinois changent un peu la donne.

Malgré les inquiétudes, les journalistes romands seront quand même sur place. La RTS a dû revoir son plan à la baisse, en comparaison avec PyeongChang 2018. Du côté politique, en revanche, aucun membre du Conseil fédéral ne fera le déplacement pour des raisons sanitaires.