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Mondiaux: la Suisse veut gagner ses deux prochains matches

16.05.2022 16h38

Mondiaux: la Suisse veut gagner ses deux prochains matches

Les Suisses espèrent poursuivre sur leur lancée

Photo: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Après deux victoires importantes en début de Championnat du monde, l'équipe de Suisse affronte le Kazakhstan et la Slovaquie mardi et mercredi à Helsinki. Et l'objectif est d'ajouter six points.

Mais Patrick Fischer s'est empressé de mettre en garde ses joueurs avant la partie contre les Kazakhs. Pas question d'arriver le torse bombé en espérant rouler sur un adversaire qui a commencé par deux défaites contre le Danemark (9-1) et la France (2-1). C'est justement pour cette raison que 'Fischi' ne veut pas voir d'euphorie au sein de son groupe.

Touchés dans leur fierté

'Ils ont été touchés dans leur fierté', prévient le Zougois. Il y a un an à Riga, les Kazakhs ont prouvé qu'ils savaient jouer au hockey en battant notamment le futur finaliste finlandais (2-1 tab). Et une victoire lors du dernier match contre la Norvège (défaite 3-1) leur aurait permis d'atteindre les quarts aux dépens du futur champion du monde canadien!

L'équipe est composée à quelques exceptions près de joueurs de KHL évoluant au Barys Nur-Sultan. 'Nous devons être prêts dès la première seconde, exige le sélectionneur. L'équipe est alerte et capable d'apprendre, c'est bien.' Il sera encore une fois capital de jouer de manière disciplinée. Face aux Danois, les Suisses ont écopé de six pénalités. C'est trop.

Aeschlimann pressenti

Concernant la composition de l'équipe, il ne serait pas étonnant de voir Sandro Aeschlimann devant le filet pour la première fois lors d'un grand tournoi. Fischer a en tout cas annoncé que le gardien de Davos aurait sa chance à Helsinki. D'autant plus que Leonardo Genoni (34 ans) et Reto Berra (35 ans) ne sont pas éternels.

Les inscriptions de Damien Riat et Marco Miranda pourraient permettre aux deux attaquants de faire leurs débuts dans la compétition. 'Nous allons certainement encore essayer quelque chose, conclut Fischer. C'est normal, c'est un processus.'

/ATS