Genève

Christophe Roduit: «On est dans une situation difficile pour les droits de l’enfant»

03.10.2022 20h20 Rédaction

La Marche de l’espoir fait son grand retour sur les quais de Genève le 16 octobre. L’accent est donné cette année sur le droit à l’éducation en Inde.

C’est un évènement de taille, le plus grand de Suisse qui implique des enfants et des jeunes selon Christophe Roduit, secrétaire général de Terre des Hommes. La Marche de l’espoir fait son retour le 16 octobre prochain. Une édition d’après-pandémie, au moment où les marqueurs sont au rouge. «On est dans une situation difficile pour les droits de l’enfant. On a peur que les avancées des dix dernières années ne soient effacées par les évènements que l’on a vécus.» Le droit à l’éducation, par exemple, est concerné. Le Pérou a notamment fermé ses écoles durant deux années. «Pour les familles les pauvres, les enfants qui ont été éloignés de l’école pendant deux ans ont un risque de tomber dans les pires formes de travail et de ne plus pouvoir étudier», ajoute Christophe Roduit.

Plus de 300'000 francs levés

10’000 participants sont attendus et 500 bénévoles seront mobilisés le 16 octobre prochain. Chaque kilomètre marché est sponsorisé. Au total, les participants marchent l’équivalent du tour de la Terre. La Marche des entreprises se greffe également à la Marche de l’Espoir. actuellement, 35 entreprises sont déjà inscrites. «C’est la reconnaissance de la responsabilité sociale des entreprises, mais cela créé aussi de la cohésion interne.» L’an passé, la Marche des entreprises a permis de lever 100’000 francs, contre 300’000 pour la Marche de l’espoir. L’argent récolté est redistribué sur le terrain, sur le long terme, affirme le secrétaire général de Terre des hommes.