«L'impact écologique est le même que pour une autre course»
Le début de saison de ski a été marqué par le manque d'enneigement. Ce week-end, la station bernoise d'Adelboden accueillait une épreuve de Coupe du Monde, et les images ont marqué.
C'est une bande blanche au milieu de l'herbe. La Coupe du Monde de ski faisait étape dans les Alpes bernoises ce week-end. Problème: Adelboden n'était pas enneigé. Une piste artificielle a donc été montée. Christophe Barman, président de Genève Snowsports, admet le dégât d'image: «On ne peut pas le nier. Mais l'impact climatique de cette édition par rapport à une autre n'est pas pire.»
Si les épreuves de Coupe du Monde ont pu se tenir malgré la douceur hivernale, c'est plus difficile pour les jeunes skieurs. «Les jeunes ont de la peine à faire des kilomètres sur les skis, explique Christophe Barman. On a eu une préparation très très compliquée cet été. Les quelques pistes étaient réservées pour les coureurs de Coupe d'Europe ou de Coupe du Monde, donc il restait très peu pour nos jeunes. En plus, on sort de deux années compliquées avec le Covid.» Bonne nouvelle pour les skieurs, la neige est annoncée de retour cette semaine.
«C'est frustrant»
Amené à réagir aussi sur le début de saison du slalomeur genevois Tanguy Nef en Coupe du Monde, éliminé trois fois en quatre courses, le président de Genève Snowsports développe: «C'est rageant! On suit Tanguy depuis longtemps, c'est notre fer de lance au niveau du ski alpin. Il a ces manches dans les pieds, c'est un des meilleurs aux entrainements. Il a tout ça en lui. On sait qu'il est capable, mais ça ne passe pas. Et plus le temps passe, plus il gamberge, plus c'est compliqué de sortir les manches. On croit en lui.»