Menuisier et joueur au Servette RC, le quotidien animé de Maxence Gisclard
Menuisier la journée et joueur au Servette Rugby le soir, Maxence Gisclard jongle entre ses deux passions. Si le club de Fédérale 1 toque aujourd’hui à la porte du rugby professionnel, les joueurs sont encore loin d’en avoir le statut.
Dimanche après-midi, sur la pelouse d'Avusy, le Servette RC est reparti avec les cinq points (bonus offensif) face à Bourges (40-03). Grâce à cette victoire, les Grenat consolident leur 3e place au classement de Fédérale 1, considérée comme l’élite du rugby amateur français.
Avec huit promotions en huit années, le club grenat toque aujourd’hui à la porte du rugby professionnel. Pourtant, les joueurs eux sont encore loin d’en avoir le statut, à l'instar du pilier Maxence Gisclard.
«Ils sont à 100% d'un côté ou de l'autre. Je trouve qu'il y a un vrai équilibre dans un joueur plus réactif» analyse Grégory Garnier, entraîneur des avants au Servette RC.
Deux passions
Passionné et travailleur, Maxence commence le rugby tardivement, à l’âge de 17 ans. Il y trouve alors un véritable lieu de partage. Une passion qu'il concilie avec son métier de menuiser et spécialiste en aménagement d’intérieur. Un savoir-faire traditionnel qu’il hérite de son grand-père.
« C'est un gros rythme de vie, mais tout est un plaisir. C'est un réel plaisir d'avoir une vie à 200 à l'heure ! »
Au travail comme au rugby, le pilier grenat se retrouve en première ligne, épaulé par ses collègues et ses coéquipiers.