Accord entre la FIS et l'agence Infront
La FIS a trouvé un accord avec Infront pour les futurs droits TV du ski
Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTTLa FIS et l'agence Infront ont conclu un accord de distribution des droits TV du ski pour huit saisons à partir de 2026, ont annoncé lundi les deux entités.
Il s'agit d'un premier pas vers une sortie de la crise qui couvait en coulisses. 'La centralisation des droits est au coeur du plan stratégique sur cinq ans de la FIS qui fait, avec cet accord, un pas de géant en cette direction', peut-on lire dans un communiqué commun.
Le futur des droits TV agite depuis de longs mois le milieu du ski, où se sont succédé annonces fracassantes, coups bas et actions en justice. Le président de la FIS, le Suédois Johan Eliasch, a fait de la centralisation des droits sa priorité.
La FIS, qui régente tous les sports de neige olympiques (ski alpin, ski nordique, ski freestyle, snowboard) sauf le biathlon, laisse depuis plusieurs années la gestion des droits aux fédérations nationales, organisatrices des différentes épreuves du circuit annuel de la Coupe du monde.
La plupart des pays ont vendu leurs droits à l'agence de marketing sportif Infront, qui les revend ensuite elle-même aux diffuseurs et sponsors. Les contrats actuels, qui courent pour la plupart jusqu'à la saison 2025/2026, seront bien honorés.
'Contrôle total'
L'accord révélé lundi prévoit notamment un 'contrôle total' de la FIS sur les contrats, un minimum garanti de 600 millions d'euros de ventes (sur huit ans) et des revenus totaux augmentés d'au moins 100 millions d'euros (soit 12,5 millions par an), comme le précise le communiqué.
A partir de ce cadre contractuel, la FIS doit encore discuter avec ses fédérations membres pour savoir si les droits restent individuels par pays, une solution est privilégiée pour l'instant par les plus grosses nations (Suisse, Autriche...), ou s'ils sont centralisés par la fédération internationale.
L'accord permet par ailleurs à la FIS de récupérer 'immédiatement' un accès aux images pour leur utilisation numérique, d'ouvrir les coulisses des compétitions à des productions documentaires, et de lancer un service de streaming pour les pays sans diffuseur.
/ATS