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Andy Murray cède malgré sept balles de match

02.11.2021 08h04

Andy Murray cède malgré sept balles de match

Photo: KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT

Andy Murray a livré un nouveau combat dont il a le secret, mais il a fini par céder malgré sept balles de match au 1er tour du Masters 1000 de Paris face à l'Allemand Dominik Koepfer (58e).

L'ex-no 1 mondial, au-delà du top 100 depuis qu'une prothèse a été posée à sa hanche droite début 2019 (144e cette semaine), s'est incliné 6-4 5-7 7-6 (11/9) au bout de trois heures, permettant à Koepfer de conclure dès sa première occasion, sur un coup droit mal frappé et trop long.

Le Britannique de 34 ans venait pourtant de se procurer sept balles de match, deux premières sur la mise en jeu de son adversaire allemand à 5-4, puis cinq dans le jeu décisif.

Une heure et demie plus tôt, Murray, combatif à l'extrême comme à son habitude, détermination hurlante et public tout acquis à sa cause, avait trouvé une fois de plus les ressources pour reprendre pied dans un match très mal embarqué: Koepfer a ainsi servi pour le gain de la rencontre à 5-4 dans le deuxième set, avant de voir l'Ecossais recoller sur un jeu blanc, puis égaliser à une manche partout.

'Je n'ai pas assez bien joué pour gagner, c'est ce dont je suis le plus déçu ce soir (lundi)', a estimé Murray, attendu à Stockholm la semaine prochaine.

'Une tonne d'occasions'

'J'ai fait ce qu'il fallait pour me mettre en position de gagner le match, j'ai eu une tonne d'occasions de conclure, mais je ne crois pas que je méritais de le gagner, mon niveau de jeu n'était pas assez bon ce soir', a-t-il développé.

'C'était un match incroyable, Andy Murray a fait son Andy Murray en se battant de toutes ses forces et je l'ai vu revenir', a raconté Koepfer, heureux de s'en être sorti.

Murray, qui prouve semaine après semaine sa détermination à ne pas se laisser dicter sa fin de carrière par sa prothèse de hanche, avait bénéficié d'une invitation pour entrer dans le tableau principal du tournoi parisien. Il n'y avait plus participé depuis 2016, année où il avait soulevé le trophée et terminé l'année sur le trône de no 1 mondial.

/ATS