Après son intronisation aux Jeux Olympiques, le breakdance gagne en popularité

Né dans les années 80, le breakdance fera sa première et dernière apparition aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Un Genevois s’est lancé le défi d’y participer. Kevin alias Bboy kamikaze. Professeur de l’équipe Groove Connexion, le Genevois danse depuis plus de 15 ans et s’est déjà fait un nom sur la scène suisse et international. Il transmet aujourd’hui son savoir et sa passion aux jeunes de demain. Portrait.

Kevin alias Bboy Kamikaze, 27 ans possède déjà un bagage technique impressionnant. Sportif de haut niveau et enseignant à la fois, c’est aujourd’hui à l’école Liotard, au cœur de la Ville, que son cours a lieu. Le breakdance n’a d’ailleurs plus aucun secret pour cet athlète, présent dans le milieu depuis ses 12 ans.   

Un sport né dans les années 80

C’est seulement en 2020 que le sport est véritablement reconnu. L’année suivante, la Fédération Suisse de Break fait son entrée en scène et organise le tout premier événement national. Un rassemblement abordé avec sérieux par le breakdancer, qui voit sa carrière prendre un réel tournant.

Certifié et licencié en tant qu’athlète, Kevin s’entraine aujourd’hui 10 à 12 heures par semaine. Une détermination hors du commun qui a lui permis de repousser ses limites, depuis ses débuts, il y a 15 ans. Premier représentant helvétique dans la discipline, le Genevois figure parmi les espoirs de sa génération. S’il a de grandes chances de voir Paris cet été, Kevin reste conscient du travail à fournir. 

«Si je continue le break, c'est surtout pour les jeunes que j'entraîne»

Mais ce qui anime le jeune homme, c’est la transmission de son savoir. Une passion, d’ailleurs, qu’il renvoie aux futures générations, pour leur plus grand bonheur. Si la relève semble se dessiner, à moins d’un an des Jeux, la sélection suisse, elle reste floue. 

Mais le rendez-vous est pris, Kevin alias bboy kamikaze tentera de devenir le premier genevois dans sa discipline, à participer aux Jeux Olympiques.