Sport

Astana licencie le Colombien Miguel Angel Lopez

13.12.2022 09h11

Astana licencie le Colombien Miguel Angel Lopez

Miguel Angel Lopez a -t-il frayé avec le mauvais médecin ?

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

L'équipe Astana a annoncéqu'elle mettait fin au contrat de Miguel Angel Lopez sur fond de suspicions de dopage.

Elle dit avoir 'découvert de nouveaux éléments montrant le lien probable' entre le grimpeur colombien et le médecin Marcos Maynar.

'Astana Qazaqstan Team a découvert de nouveaux éléments montrant le lien probable entre Miguel Angel Lopez et le Dr Marcos Maynar. En conséquence, l'équipe n'a d'autre solution que de mettre fin, à effet immédiat, au contrat avec le coureur, à cause de la violation du dit contrat et en accord avec les règles internes de l'équipe', a indiqué la formation kazakhe dans un communiqué, ajoutant ne pas vouloir faire d'autre commentaire pour préserver les droits de l'équipe et du coureur.

Miguel Angel Lopez, 28 ans, troisième du Giro et de la Vuelta en 2018, a aussitôt déploré, dans un communiqué, une 'rupture abusive et injustifiée' de son contrat, ajoutant vouloir porter l'affaire devant la justice.

Dans ce communiqué, le Colombien 'nie toute allégation pouvant salir son nom et son honneur de coureur professionnel' et 'rappelle qu'il n'a jamais été testé positif à aucune drogue ou produit dopant et n'a jamais été sous le coup d'une enquête par aucune autorité'.

Miguel Angel Lopez, vainqueur du Tour de Suisse en 2016 et du Tour de Catalogne en 2019, avait été brièvement arrêté le 22 juillet à son arrivée à l'aéroport de Madrid. Selon le site Ciclo21, cette interpellation s'inscrivait dans le cadre de l'enquête ouverte pour trafic de médicaments et blanchiment de capitaux et au coeur de laquelle figure le médecin Marcos Maynar.

L'équipe Astana avait alors décidé de suspendre son coureur 'jusqu'à ce que soient clarifiées les circonstances de l'affaire', avant de le réintégrer 'provisoirement' une semaine plus tard, 'en l'absence d'éléments trouvés par les autorités espagnoles ou l'Union cycliste internationale (UCI)'.

/ATS