Avant les Jeux, l'intérêt pour le breakdance ne faiblit pas
Avec son entrée aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, le breakdance est en plein essor. L’école de danse «Groove Connexion» à Genève en fait le constat depuis la rentrée.
Pas de figure imposée, chacun prépare son passage en laissant libre cours à son imagination. Et les battles commencent…En ce vendredi soir, une quinzaine de jeunes s’affrontent sur divers pas de danse à l’école du Mail.
«On peut apprendre pleins de choses, c'est hyper cool» lance Delinda, 7 ans. «Le breakdance c'est mieux que le foot», continue Samuel, 8 ans.
Cette année, plus de 130 participants garnissent les cours de breakdance ou hip-hop. Un terrain d’expression où les danseurs expriment leur style.
«On a des enfants qui n'ont jamais fait de sport dans leur vie, débarquent dans nos cours et qui finalement (...) ont réussi grâce à la danse à développer un moyen de communication» explique Jennifer Grira, co-directrice de Groove Connexion.
Paris 2024
En 2024 à Paris, le breaking fera son entrée aux jeux olympiques. Un intérêt croissant pour le milieu de la culture urbaine qui n’étonne pas les co-fondateurs de l’école.
«Depuis que c'est aux Jeux Olympiques, on s'y intéresse de plus en plus. Il y a de l'avenir pour nous les danseurs. C'est une motivation de plus pour les enfants» explique Houssem Grira, co-directeur de l'école de danse.
Un sport olympique, un art, mais avant tout une école de vie…où le corps est invité à se laisser aller, l’esprit à s’évader.
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