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Cinq abandons de plus, dont quatre dans l'équipe d'Evenepoel

17.05.2023 10h22

Six abandons de plus, dont quatre dans l'équipe d'Evenepoel

Le Tchèque Josef Cerny, qui fut maillot jaune sur le Tour de Romandie cette année, figure parmi les coureurs touchés par le Covid.

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Six coureurs supplémentaires, dont quatre dans la formation Soudal Quick-Step de Remco Evenepoel, ont été testés positifs au Covid-19 et ne prendront pas le départ de la 11e étape du Tour d'Italie.

Leader du Giro, le jeune prodige belge a quitté la course après un test positif effectué dimanche soir par son équipe, à la veille de la journée de repos.

A la suite de ce coup de tonnerre, 'une série de tests a été effectuée parmi le staff encore présent en Italie, et Jan Hirt, Josef Cerny, Louis Vervaeke et Matteo Cattaneo sont malheureusement dans l'incapacité de continuer', a indiqué Soudal Quick-Step dans un communiqué.

Cité dans le texte, le médecin de l'équipe Toon Cruyt précise que deux d'entre eux présentaient des symptômes lundi matin. Et si les tests antigéniques effectués ont été négatifs, des tests PCR pratiqués sur l'ensemble des sept coureurs de la formation se sont eux avérés positifs.

'Nous continuerons de surveiller et mettre en oeuvre notre protocole de tests sur les trois coureurs et l'encadrement restants', est-il encore précisé.

Parmi ces trois coureurs encore en course, le meilleur classé est le Belge Ilan Van Wilder, 19e à 12 minutes et 7 secondes du maillot rose, Geraint Thomas (Ineos Grenadiers).

Quinze coureurs au total

Deux autres cas positifs ont par ailleurs été rapportés mercredi par les équipes AG2R-Citroën et Corratec, respectivement les Italiens Andrea Vendrame et Stefano Gandin, également non partants en matinée au départ de Camaiore, sur la côte méditerranéenne.

Au total, 15 coureurs positifs au Covid ont abandonné depuis le début du Giro le 6 mai.

Quelques autres coureurs ont également dû renoncer ces derniers jours car souffrants, sans que l'on sache la nature de leur maladie.

Avec l'abandon du protocole sanitaire en vigueur ces dernières années, rien dans le règlement n'oblige les équipes à arrêter leurs coureurs affectés par le virus.

Mais la plupart préfèrent faire jouer le principe de précaution arguant des incertitudes quant aux conséquences sur la santé des efforts extrêmes produits durant une infection au Covid.

Après le choc de l'abandon de Remco Evenepoel, les organisateurs du Giro ont annoncé un renforcement des mesures sanitaires, avec l'obligation du port du masque dans l'ensemble des zones de contact avec les coureurs.

/ATS