Sport

Edouard Schmitz de retour aux sources

13.12.2024 11h33 Clément Vuagnat

Schmitz

Quatre mois après sa première participation aux Jeux Olympiques, Edouard Schmitz tentera de faire vibrer le public genevois ce weekend lors du CHI. Après sept années passées dans les écuries de la familles Fuchs, le cavalier de 25 ans est désormais établi à Anières dans sa propre écurie. Nous lui avons rendu visite.

Edouard Schmitz est de retour sur ses terres genevoises. Après 7 ans passés dans les écuries de la famille Fuchs dans le canton de Thurgovie, le cavalier a pris ses quartiers à Anières depuis septembre. Dans son domaine, 13 boxes et 3 pistes rien que pour lui et ses chevaux. Pour la première fois, il gère seul sa propre structure. 

«J'étais arrivé à un point où je connaissais mieux le système des Fuchs que mon prénom, plaisante Edouard Schmitz. Je cherchais une opportunité de faire grandir mon écurie. Je suis très content d'avoir effectué ce déménagement et de pouvoir m'essayer à ma propre cuisine. Je vis vraiment le rêve de chaque cavalier».

Une expérience olympique enrichissante

Ce déménagement intervient juste après la première participation d’Edouard Schmitz aux Jeux Olympiques l’été passé à Paris. D’abord remplaçant lors de l’épreuve par équipe, le cavalier a finalement été sélectionné pour la compétition individuelle, dans laquelle il n’a pas réussi à se hisser en finale. C’est avec une motivation décuplée que le Genevois est rentré de sa première expérience olympique. 

«Je rêvais de participer aux Jeux mais je me suis rendu compte assez vite que je ne voulais pas qu'y participer. J'ai attrapé la maladie du sportif, j'en veux toujours plus, explique-t-il. Durant les deux prochaines années, l'objectif sera de trouver les candidats éventuels pour participer à Los Angeles. Car un cavalier sans son cheval, c'est uniquement un piéton !»

Le concours d'une carrière

D’Anières à Palexpo, le déplacement est sans conteste le plus court de la saison pour Edouard Schmitz. Au CHI, le cavalier se sent littéralement à la maison dans un concours qu’il connait par cœur. «J'ai fait mon premier concours cinq étoiles ici en 2015, ils m'ont donné ma chance, développe-t-il. C'est à ce moment-là que je me suis décidé à devenir cavalier professionne. Je ne sais pas ce que ma vie de cavalier serait sans ce concours».

À 25 ans, Edouard Schmitz est encore considéré comme un jeune cavalier. Actuellement 144e mondial, sa marge de progression est encore assez conséquente. Mais Edouard Schmitz en est sûr, les jeunes chevaux qu’il couve dans ses écuries, lui permettront de vise les sommets. Il pourrait avoir une carte à jouer parmi l’élite mondiale dans les années à venir.