En 1ère Ligue, trois clubs genevois visent la promotion

Dans le sillage des bons résultats du Servette FC, les clubs genevois sont aussi en verve dans les divisions inférieures. En 1ère Ligue, ils occupent les trois premières places du classement au tiers de la saison. De quoi susciter des ambitions de promotion. C’est le cas notamment à Meyrin et Chênois, deux clubs qui se verraient bien rejoindre le FC Grand-Saconnex en Promotion League.

Plusieurs clubs genevois pourront-ils se hisser en troisième division l’an prochain ? La question est sur toutes les lèvres alors que s’ouvre le sprint final du championnat de 1ère Ligue. En tête du classement, Chênois, Meyrin et Lancy se tiennent en seulement deux points alors qu’il reste encore dix journées à disputer.

À Meyrin, le jeune contingent n’était pas forcément programmé pour jouer les premiers rôles cette saison. Mais la confiance accumulée par les jaunes et noirs dès les premiers matchs de la saison a permis de voir plus haut. «C'est une surprise car l'an dernier, nous jouions le maintien, affirme le capitaine Daniel Titié. Personne nous attendait en haut du tableau, je suis moi-même étonné d'être dans les trois premiers».

Avec ses infrastructures solides, le club pensionnaire du stade des Arbères peut légitimement revendiquer une place à l’échelon supérieur. Voire à terme en Challenge League, une division qu’il a connue pendant trois saisons il y a maintenant 20 ans. «Il existe une hiérarchie à Genève avec Servette en Super League et Étoile Carouge en Challenge League, explique l'entraîneur meyrinois Domingos Ribeiro. D'autres clubs genevois peuvent revendiquer une place dans le troisième échelon suisse et Meyrin doit y être. Je ne sais pas combien de temps nous mettrons pour y arriver. Pour l'instant, nous n'avons pas les moyens financiers pour y parvenir directement».

Un CS Chênois mûr pour la montée

Du côté du stade des Trois-Chênes, la donne est différente. Le CS Chênois ambitionne depuis quelques saisons de retourner en troisième division. En tête du championnat, l’équipe va pouvoir s’appuyer sur son expérience pour gérer les matchs décisifs. «Notre équipe est jeune mais possède beaucoup de qualités. Les entrants peuvent faire la différence. Tout le monde est concerné et serein», développe Tiago Villaranda, joueur du club.

Pour monter, Chênois devra sûrement affronter une concurrence genevoise. Un élément qui n’est pas vraiment pris en compte par le contingent et le staff technique comme l'explique l'entraîneur David Joye: «Pour les joueurs, c'est intéressant car ils se connaissent tous. Pour les spectateurs aussi, cela crée un engouement qui est positif pour nous. Mais je le répète toujours, chaque match vaut toujours trois points et nous avançons gentiment dans ce championnat».

Avec encore le Lancy FC dans la course, la bataille pour la promotion s’annonce rude en 1ère ligue. Dans tous les cas, les trois clubs genevois devront affronter l’obstacle des finales. Deux matchs aller-retour qui décideront du sort de la saison.