L'Argentine fête son titre, Messi son 800e but
La soirée fut belle pour Lionel Messi et l'Argentine
Photo: KEYSTONE/AP/Gustavo GarelloL'Argentine a battu le Panama 2-0, grâce notamment au 800e but de la carrière de Lionel Messi, jeudi en match amical à Buenos Aires.
Il s'agissait de la première sortie des champions du monde depuis leur titre. Les retrouvailles furent incandescentes avec leur public.
Le jeune milieu d'Atlanta United Thiago Almada, qui n'avait joué que quelques minutes au Mondial, a libéré à la 78e minute l'Albiceleste au Monumental, en une soirée de fête, que les Panaméens ont longtemps menacé de frustrer malgré une pluie d'occasions argentines.
Cerise sur le gâteau qu'attendaient les 83'000 privilégiés (plus de 1,5 million de personnes avaient tenté d'acquérir une place en ligne): l'inévitable Leo Messi a clôturé le bal sur un somptueux coup-franc direct (89e), son 800e but en 1017 matches professionnels.
'Profitons de ça'
Les joueurs réunis en une joyeuse ronde au centre du terrain ont pu alors 'revivre Lusail', et une nouvelle fois, Messi se voir remettre le trophée en mains, dans un stade chaviré.
'Profitons de ça, de cette troisième étoile. C'est très difficile de gagner une Coupe du monde', a déclaré Messi au micro depuis le terrain, disant 'ne pas oublier tous les joueurs avec qui nous avons tenté de soulever cette Coupe sans y arriver' lors d'éditions précédentes.
Pour l'Albiceleste, c'était le retour sur une pelouse argentine, et la première vraie communion avec leur hinchada depuis la parade avortée du 20 décembre, quand la démesure (4 à 5 millions sur le parcours du bus) avait forcé à avorter le défilé de la victoire, fini... en hélicoptères.
Larme à l'oeil
Sourires béats comme Messi, larme à l'oeil pour 'Dibu' Martinez ou Lionel Scaloni, les champions du monde, leurs enfants à leurs côtés, ont entendu le Monumental entonner avant match 'Muchachos', la chanson devenue hymne des supporters argentins au Mondial, et à jamais associée au titre 2022.
L'avant-match n'avait été qu'une longue fête de plus de quatre heures avec concerts, feu d'artifice, rediffusion d'images du Mondial, et incessante succession de chants à la gloire de l'équipe ou de joueurs.
La partie importait-elle vraiment ? Elle a vu une domination outrageuse des Argentins face à des Panaméens arc-boutés en défense, mais disciplinés et pas maladroits. Clairement pas venus pour regarder jouer les champions, même s'ils ne purent cadrer qu'un seul tir.
/ATS