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La baignade reste déconseillée dans l'Arve mais plus dans le Rhône

25.07.2023 18h16

La baignade reste déconseillée dans l'Arve mais plus dans le Rhône

A Genève, la situation revient progressivement à la normale dans l'Arve près de deux semaines après le déversement accidentel d'eaux usées (illustration).

Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

A Genève, la situation revenait progressivement à la normale mardi dans l'Arve près de deux semaines après le déversement accidentel d'eaux usées. La baignade et les activités nautiques restent déconseillées dans la rivière, mais elles ne le sont plus dans le Rhône après la Jonction.

Le dernier prélèvement dans l'Arve montrait une concentration de bactérie fécale Escherichia coli (E. Coli) trois fois inférieure à celle enregistrée le 12 juillet, le premier jour du déversement, a annoncé mardi l'Etat de Genève. Cette concentration reste supérieure à la normale dans la rivière. La qualité de l'eau est meilleure après la Jonction grâce à sa dilution dans le Rhône.

Au niveau sanitaire, aucune hausse significative des intoxications n'a été mise en évidence, mis à part quelques cas isolés la première semaine du déversement et qui sont peut-être liés à des activités nautiques dans l'Arve. Par ailleurs, cet incident n'a eu aucune incidence sur l'eau potable.

Résultats encore élevés

Le fonctionnement de la station d'épuration (STEP) d'Ocybèle, à Gaillard (Haute-Savoie), a été complètement rétabli vendredi. L'exploitant français confirme que le rejet des eaux traitées est revenu à la normale depuis samedi.

Bien qu'ils diminuent de manière conséquente, les résultats tombés mardi restent élevés par rapport aux valeurs mesurées ces dix dernières années, relèvent les autorités cantonales. Des analyses doivent être menées pour savoir si cette situation est liée aux récents orages ou une autre source potentielle de déversement.

Le canton rappelle qu'il faut toujours éviter de se baigner dans les 24 à 48 heures qui suivent de fortes pluies. En cause: les charges de polluants provenant des routes et des déversoirs d'orage par lesquels passent les eaux usées. Celles-ci peuvent se retrouver dans les rivières en cas de trop-plein et afin d'éviter la saturation des réseaux.

/ATS