La flamme olympique n'en est en fait pas vraiment une
Cela a été et restera une image forte de ces Jeux. La flamme olympique a surpris bien du monde vendredi lors de la cérémonie d’ouverture. Telle une montgolfière, la vasque, exposée aux Tuileries, s’envole dans le ciel parisien désormais chaque soir. Un moment féérique qui relève avant tout d’une prouesse technologique.
La magie de la flamme olympique, un symbole incommensurable. Tous les soirs à 22h, elle prend son envol, sous les regards émerveillés des passants.
«Il y a la flamme qui s'envole, la Tour Eiffel qui scintille. Paris comme on ne l'a jamais vu et qui émerveille» raconte une passante.
Si elle veut avant tout rappeler l’exploit des frères Montgolfier avec le tout premier vol habité de l'Histoire dans un ballon dirigeable en 1783, cette flamme est aussi un projet novateur par sa technologie. Pour la première fois de l'histoire des Jeux, elle ne brûle pas grâce à des combustibles fossiles, mais est 100% électrique.
Eau et lumière
L’illusion d’une flamme qui n’est que d’eau et de lumière. L'anneau-flamme intègre 40 projecteurs pour éclairer le nuage de vapeur, créé par 200 buses de "brumisation haute-pression".
«On est toujours innovant. On espère avoir toujours un temps d'avance et je pense qu'on l'a prouvé. C'est aussi ça la France» explique une touriste française en visite à Paris.
Une prestation inédite qui s’ajoute à une cérémonie sur la Seine déjà surprenante. Les Jeux de Paris ont pour beaucoup déjà réussi leur pari.