Sport

La moitié des billets à moins de 50 euros en 2023

21.03.2022 19h16

La moitié des billets à moins de 50 euros en 2023

Les organisateurs des JO 2024 ont présenté les tarifs de la billetterie

Photo: KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS

Les organisateurs des JO de Paris 2024 ont présenté lundi les grands axes de la billetterie. Le processus se déroulera en 2023, avec la moitié des billets affichés à un tarif de 50 euros ou moins.

Au total, 13,4 millions de billets seront disponibles: 10 millions pour les JO et 3,4 millions pour les Jeux paralympiques. La billetterie représente un tiers des revenus du comité d'organisation, les deux autres tiers étant les sponsors et une contribution du CIO pour un budget - entièrement privé - de près de 4 milliards d'euros.

Détails à fixer

Concernant les tarifs pour les JO, un million de billets, soit 10%, sera vendu à 24 euros et ce pour tous les sports. Et 50% des billets olympiques seront accessibles à 50 euros et moins. Un billet correspondra à une 'session' et variera en fonction des sports. Les détails n'ont pas encore été fixés.

Le processus sera lancé en décembre 2022: il faudra s'inscrire au tirage au sort pour gagner un créneau horaire d'achat, d'abord pour les billets en pack (regroupements de billets représentant plusieurs sports) en février puis pour les billets à l'unité en mai.

Ce système est jugé 'plus transparent' et 'moins chronophage', selon les organisateurs. Les dernières ventes devraient intervenir à la fin 2023.

80% des billets sont réservés au grand public et 20% aux hospitalités (prestations sur mesure, accès privilégié...), via le partenaire On location, et aux parties prenantes (collectivités, mouvement sportif, invités sponsors ...).

Second marché

Pour les Jeux paralympiques, le prix d'entrée minimum sera de 15 euros pour 500'000 billets. 50% des billets seront à 25 euros ou moins, et un pass journée à 24 euros pour plusieurs parasports. La vente aura lieu à l'automne.

L'inscription au 'club Paris 2024' permettra d'avoir des dates et des détails sur la billetterie. Il y a aura également une 'plateforme de second marché' pour revendre et échanger les billets.

/ATS