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La petite histoire de «Chaque Mur est une Porte»

23.05.2025 18h12 Michel Thorimbert

Parfois, les murs ne séparent pas — ils rassemblent. Ils ne ferment pas — ils invitent. Dans le parc de l’Ariana, deux silhouettes de brique se regardent, immobiles et puissantes, comme deux pensées figées dans l’espace, prêtes à s’ouvrir au monde.

Avec Chaque Mur est une Porte, Jacques Kaufmann façonne une œuvre qui dépasse la matière. Deux visages de profil, tournés l’un vers l’autre, dialoguent en silence. Le vide entre eux devient souffle, tension, promesse : un espace à traverser, une frontière qui s’efface à mesure qu’on s’en approche.

Ici, l’art devient passage, et le paysage complice. La brique, modeste et ancienne, retrouve une voix. Elle parle de liens, de seuils, de cette ligne invisible entre le dedans et le dehors, entre l’humain et son environnement. L’œuvre ne s’impose pas : elle propose. Et dans cet espace ouvert, chacun peut y voir sa propre traversée.