Le Grand Genève s'est décliné en trail pour la première fois
Unir la région transfrontalière à travers la course à pied, c’était le concept du 1er trail du Grand Genève. Différents parcours étaient proposés depuis le centre sportif de Vessy jusqu’au parc La Grange, avec pour certains participants, le redoutable Salève à explorer.
Il était encore tôt ce dimanche matin lorsque se sont élancé les participants au 1er trail du Grand Genève. Au menu pour certains, un parcours d’un peu moins de 41 kilomètres qui traverse la frontière franco-suisse. Et sur l’itinéraire proposé, une difficulté majeure à négocier : le redouté Salève à traverser.
À l’arrivée, au Parc La Grange, le vainqueur de ce format marathon n’aura eu besoin que de 3 heures et 37 minutes pour parcourir la distance. Malgré l’effort conséquent, il a apprécié découvrir le tracé. «Je ne suis pas habitué à cette longueur, à partir de 30 kilomètres j'étais un peu dans l'inconnu avec la chaleur, raconte Kevin André. La vue était super sympa. J'ai pu en profiter sans me prendre dans les pieds des racines ou des branches».
Six formats de course différents
Il y en avait pour tous les goûts lors de cette première édition du Trail du Grand Genève. Des distances plus courtes sur 25 ou 12 kilomètres. Des relais. Et même du walking au bord des rivières genevoises. Un format choisi par Barbara: «On est contentes d'arriver car il a fait très chaud, même en marchant. Les deux derniers kilomètres sur la voie verte au soleil n'étaient pas évidents».
Valoriser la région transfrontalière genevoise par la course à pied, c’était l’objectif des organisateurs. Des parcours sur deux pays qui compliquent forcément la logistique mais qui ouvre aussi certaines possibilités. «Nous devons demander les organisations à double, en Suisse comme en France, explique l'organisatrice de RunningGeneva, Patricia Bongini. On essaye d'unir nos régions, de faire vivre ce Grand Genève, en tout cas dans le domaine du sport.»
Un peu plus de 1'000 traileurs et traileuses étaient inscrits ce dimanche. Ces derniers sont rentrés chez eux les jambes sûrement un peu lourdes mais avec le sourire.