Sport

Le Grand-Saconnex accueille le championnat du monde de boogie woogie

24.11.2023 20h11 Rédaction

270 danseurs de 15 nationalités différentes s’affronteront ce samedi à la salle du Pommier. Parmi eux, 14 genevois dont notre invitée, Louise Dafflon, présidente de BC Swing.

C’est une danse de couple, venue du courant swing, qui a des liens de parenté avec le rock’n’roll. Voici le boogie woogie. La salle du Pommier au Grand-Saconnex est l’hôte ce week-end du championnat du monde de la discipline et de rock acrobatique. Et il y a deux styles: soit lent, plus sensuel, sur des tempos tranquilles, soit rapide, accès sur le fun et l’impressionnant, explique Louise Dafflon. Et les danseurs des profils variés: «Il y a des catégories juniors, une senior, ainsi que les catégories adultes».

Des musiques aléatoires

Mais au-delà de la danse, c’est tout un travail de mémoire. Plusieurs centaines de musiques ont été sélectionnées par la fédération internationale. «On s’entraîne régulièrement dessus et on commence à les connaître par coeur. Mais quand on arrive sur la piste, la surprise démarre et c’est la surprise à ce moment-là. Il faudra s’adapter pour plaire au public et au jury», ajoute notre invitée. À l’inverse, le rock acrobatique a des chorégraphies définies à l’avance. Sur les phases éliminatoires, la musique est aléatoire, mais sur les phases finales, les musiques sont choisies par les danseurs.

Sept couples de Genevois tenteront de se démarquer ce week-end. Les pays nordiques ont historiquement dominé le boogie woogie, mais l’Italie brille ces dernières années et peut compter sur une grande masse de danseurs. En rock acrobatique, si les pays de l’Est qui performent, quelques Suisses ont déjà été champions du monde. Les juges internationaux feront attention à l’exécution des mouvements, à la qualité de l’interprétation de la musique, mais aussi la grâce des danseurs et le charisme du couple. Les duos entreront en piste dès 9h45 ce samedi.