Les Vernets, un complexe à la pointe de la modernité
Depuis la fin de saison passée, la Ville de Genève s’affaire à donner un coût de jeune nécessaire pour une infrastructure qui va fêter ses 66 ans en novembre. Retour en arrière à travers les archives de la RTS et de l’association SportVintage qui s’est intéressée au complexe genevois, décrit comme un outil de modernité à l’époque.
28 novembre 1958, les Vernets voient le jour. Un nouvel écrin à la pointe de la modernité qui fait sensation.
«On savait qu'on avait la plus belle de Suisse. On était très fiers, vu qu'il y avait seulement deux patinoires couvertes en Suisse» s'exclame Bernard Giroud, ancien joueur du club.
Un complexe qui constitue un véritable objet novateur dans le domaine du bâtiment. Par sa charpente métallique, une grande première en Europe, ainsi que sa structure en béton.
«On utilisait pas forcément le béton pour construire des objets de cette taille. Il fallait avoir un certain savoir-faire. C'est un élément qui marque. Ça relate l'histoire du savoir-faire genevois dans la fabrication du béton» explique Felix Stämpfli, architecte.
Coût de cette patinoire flambant neuve. 3,5 millions de francs. Un projet qui va accélérer la venue de grands évènements à Genève. En 1961, les championnats du monde y sont organisés, accueillant jusqu’à 12'000 spectateurs.
Au fil du temps, la patinoire s’inscrit comme un lieu de rendez-vous incontournable au cœur de la ville. Les Vernets vivent de nombreuses émotions, la montée en LNA en 2002. Avant de connaître les joies d’un titre national en 2023.
En attendant le Trèfle-Blanc
Une patinoire qui a vécu et attend désormais sa relève au Trefle-Blanc.
«Quand on voit que l'été on doit aller s'entraîner à Berne ou à Fribourg, cela montre qu'à terme il faut une nouvelle patinoire» relate Arnaud Jacquemet, actuel joueur du GSHC.
Du charme désuet des Vernets au nouvel écrin de technologie du Trefle Blanc, Genève-Servette continuera d’écrire l’histoire du hockey suisse. 120 ans de passion que le club fêtera l’année prochaine.