Les «givrés» sont déjà de sortie
À trois semaines de la traditionnelle Coupe de Noël, les nageurs se jettent déjà l’eau aux Bains des Pâquis. Entre habitudes et entrainements, ces baigneurs préparent leur corps à de telles températures, sans oublier certains rudiments.
On les appelle les givrés dans le milieu. 2 entrainements par semaine, l’eau froide n’est plus un secret, mais il est important de respecter certaines choses avant de se lancer. Christian Voirol, un nageur confirmé, le précise: «Il y aller progressivement, s’habituer à l’eau froide et se lancer, mais jamais seul», nous confie-t-il. Mais ce midi le thermomètre affiche 8 degrés. Et même après avoir participé à la coupe une quinzaine de fois, la sortie de l’eau est toujours compliquée. Certains ont même décidé de prolonger l’aventure, comme Alexandre qui effectue une séance de «cryothérapie», en restant statique 20 à 30 minutes dans l’eau.
Cryothérapie du pauvre
Selon le docteur Vincent Burki, spécialisé en rhumatologie et médecine physique, le froid peut avoir plusieurs vertus, notamment sur l’aspect physiologique. Une bonne préparation est donc essentielle d’après-lui, tout en mettant en garde les gens sur le temps passé dans l’eau. Pour éviter un choc thermique, éviter la douche chaude après la nage. Mais pas seulement. Bien se couvrir après l’effort, et se réchauffer avec une boisson. Le reste, c’est une question de mental, comme nous l’indique le médecin.
Les 82e et 83e éditions se dérouleront le weekend du 18-19 décembre prochain, sur deux jours. Un des plus grands événements en eau froide est en train de trouver sa place sur les abords du Léman.
Quelques semaines avant la Coupe de Noël, Daniel Beran fait le point.
Deux ans après la dernière édition, la Coupe de Noël fait son grand retour. Les nageurs se préparent au grand plongeon, alors pour éviter l’hypothermie, «c’est une adaptation à l’eau froide et bien préparer son souffle, mais c’est surtout un grand moment de bonheur.» Évidemment, de nombreuses équipes de la sécurité sont présentes sur place.
3’100 personnes sont déjà inscrites, ne manque plus que 500 personnes pour battre le record du plus grand évènement de natation hivernale au monde. «C’est quand même quelque chose d’énorme!», conclut Daniel Beran