Sport

«On m'appelle le shérif»

07.11.2021 18h00 Pierre Pillet

Basket

Il est 16h au Bout du monde, à une heure et demie du début du match, Joachim supervise la sécurité.

Sa journée a commencé bien plus tôt. Joachim est présent depuis 14h pour s'occuper de la logistique. Un couteau suisse d’origine portugaise. Installé à Genève depuis ses 20 ans, il donne de son temps au club du Grand-Saconnex depuis 8 ans. 

Un bénévole qui ne compte pas ses heures. En dehors des matchs, il s’occupe également des 12 appartements des joueurs. Et avec l’arrivée du nouvel étranger, il a dû meubler son logement. 

Logistique, sécurité, mais aussi cordonnier

8h45, après un détour par le Grand-Saconnex, Joachim ouvre son magasin de cordonnerie, où les Lions de Genève ne sont jamais très loin. Dans son magasin, un encadré interpelle. «Joachim, garde la banane, et (parfois) stp, arrête de râler.» 

Passionné, prêt à donner de son temps, Joachim ne compte pas arrêter de sitôt. La semaine prochaine, il recommencera avec un déplacement à Lugano. 

Un début de saison compliqué

Le club genevois s'est écroulé face à Union Neuchâtel (75-89). Pour le président des Lions, Imad Fattal: «Ils ont joué leur chance et ils ont gagné. On subit de plein fouet la malédiction du sport genevois». À cette situation s’ajoute la question du budget: le sponsor principal, Genève aéroport, s’est retiré. Il semble compliqué pour le club de viser le haut du classement.