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« Pas d'impôt JO », affirme le président français

26.07.2022 09h31

"Pas d'impôt JO", affirme le président français

Emmanuel Macron: il n'y aura pas d'impôt JO en France

Photo: KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI

'Il n'y aura pas d'impôt JO' lié aux Jeux de Paris 2024, a assuré le Emmanuel Macron. Le président français a expliqué à L'Equipe que les 'Jeux doivent financer les Jeux.'

Le sujet du budget des Jeux olympiques, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024, a cristallisé nombre d'inquiétudes ces derniers mois. C'est notamment dû à l'inflation née principalement du conflit en Ukraine.

Emmanuel Macron a souligné 'qu'il y a des solutions pour y répondre et qu'il n'y a pas de dérives de nos coûts', dans l'entretien à L'Equipe. 'Dans ce contexte-là, j'ai réaffirmé un principe simple: il n'y aura pas d'impôt JO. Les Jeux doivent financer les Jeux', a-t-il insisté.

Pistes d'économie

L'Etat a 'engagé un dialogue' avec le Comité international olympique (CIO) pour réfléchir à des pistes d'économie, avait indiqué plus tôt l'Elysée. Le président du CIO Thomas Bach, présent à Paris, a d'ailleurs rencontré Emmanuel Macron lundi, et ce sujet a été abordé.

Le budget de la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages olympiques, devrait être 'globalement tenu', a indiqué l'Elysée malgré un budget passant de 4 milliards d'euros à 4,3 milliards projeté en 2024 en raison de l'inflation. 'L'idée émise par certains d'un impôt JO est totalement infondée et farfelue', avait rappelé l'Elysée.

Emmanuel Macron a réuni lundi à Paris les principaux acteurs de cet événement pour un 'point d'étape'. L'objectif de cette réunion était d'établir les éventuels points de fragilité des JO 2024, dont la tension budgétaire liée à l'inflation et les questions de sécurité.

Chaos sécuritaire

Après le chaos sécuritaire de la finale de la Ligue des champions au Stade de France le 28 mai, des doutes sont apparus sur la capacité de la France à assurer la sécurité des Jeux. La Cour des Comptes en France a d'ailleurs récemment rendu un pré-rapport alarmiste à ce sujet.

Autour de la table lundi étaient assis le sportif français Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des JO (Cojo), la Première ministre Elisabeth Borne, les ministres Bruno Le Maire (Economie), Gérald Darmanin (Intérieur) et Amélie Oudéa-Castéra (Sports), ainsi qu'une poignée d'autres ministres français et acteurs de l'organisation.

/ATS