Sport

Plus de 2'000 coureurs sur les sentiers «casse-pattes» du Run Evasion Rhône

09.03.2025 15h45 Pierre Pillet

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Sous un soleil printanier, le Run Évasion Rhône a rassemblé plus de 2'200 passionnés entre Genève et Dardagny. Entre défis physiques et paysages grandioses, cette édition a marqué les esprits.

Dès les premiers kilomètres, le ton est donné : montées abruptes, sentiers escarpés, et le Rhône en toile de fond. Un parcours exigeant, mais spectaculaire, où chaque coureur a dû puiser dans ses réserves pour avancer.

«Un cauchemar, ça pique les jambes, mais c'est nickel» s'exclame un coureur à l'arrivée. «C'était magnifique, c'était beau, j'ai adoré. C'était dur quand même, mais c'est toujours un plaisir de le faire» continue une autre participante. 

Que ce soit sur 9, 14, 24 ou 48 kilomètres, tous ont apprécié l’évasion offerte par cette course qui, derrière ses paysages enchanteurs, se mérite.

Une arrivée sous le signe de la fatigue et de la fierté

À l’arrivée, les visages sont marqués par l’effort. Les jambes lourdes, le souffle court, les coureurs s’effondrent sur l’herbe ou s’accrochent aux barrières, cherchant un second souffle. Mais malgré l’épuisement, les sourires dominent.

«Pour une première participation, c'est quand même assez casse-pattes» – Quentin, finisheur du 24 km.

L’effort est intense, mais la satisfaction est à la hauteur du défi. Entre accolades et ravitaillements bien mérités, les échanges se font entre coureurs, partageant anecdotes et conseils pour les prochaines éditions.

Un rendez-vous qui séduit de plus en plus

Chaque année, le Run Évasion Rhône attire de nouveaux adeptes. La diversité des formats, la beauté des paysages et l’ambiance conviviale en font un rendez-vous incontournable du trail romand.

«On est très content. L'année dernière, on avait 1'600 participants et cette année 2'200 participants. On progresse bien. Chaque année, on essaie de faire toujours un peu plus pour satidaire la plus grande catégorie des coureurs» explique Patrici Bongini, organisatrice de l'événement. 

Une seule pensée trotte déjà dans l’esprit des coureurs : revenir l’année prochaine, prêts à repousser leurs limites une fois de plus.