Simulation d'une tuerie de masse au Stade de Genève

À six semaines du coup d’envoi du Championnat d’Europe féminin de football, les préparatifs s’intensifient à Genève. Un exercice de sécurité grandeur nature était organisé aujourd’hui au Stade de Genève qui accueillera cinq matchs, dont un quart et une demi-finale. Un enjeu majeur pour la sécurité.

Il est un peu plus de 22h, la Suisse affronte l’Angleterre devant 30 000 spectateurs. Le score : 2-1 pour les Anglais. Quand tout bascule brutalement...

Une détonation retentit. Puis des cris. Très vite, la nature de l’incident devient claire : un individu a ouvert le feu sur la foule. Le stade bascule dans une situation d’urgence extrême.

«La première urgence est de neutraliser la menace. Une fois que cette menace est neutralisée, il s'agit de prodiguer les premiers soins pour toutes les victimes» explique le capitaine Florent Chapuis de la police cantonale. 

Tout ceci n’est pourtant qu’un exercice. Un scénario élaboré dans le cadre d’un test grandeur nature de sécurité en vue de l’Euro. Près de 400 personnes ont été mobilisées : police, secours et sécurité privée.

«La dernière fois qu'il y a eu un gros engament à Genève, c'était pour l'Euro 2008. Depuis, beaucoup de choses ont changé, notamment en termes de menaces en Europe. C'était important que l'ensemble des intervenants puissent se préparer à l'événement» explique Daniel Barouch, responsable sécurité à Genève pour le WEURO.

Les scénarios mis en place depuis près d’une année ont permis d’évaluer en direct l’efficacité du dispositif.

Un test sans public, mais essentiel pour garantir la sécurité des dizaines de milliers de spectateurs attendus.