Thalya Burford, talent du BMX à 19 ans
La Genevoise Thalya Burford ne cesse de briller dans le monde du BMX. Après une saison 2021 prometteuse, la jeune athlète se fait une place sur le plan mondial en Racing. Depuis qu’elle a intégré la sélection suisse en 2020, elle enchaîne les bons résultats. Le présage d’une carrière prometteuse. La pilote a dans le viseur les Jeux de Paris.
À 19 ans, la Genevoise Thalya Burford a entamé sa première saison entièrement chez les professionnelles. Pourtant, la pilote avait la possibilité de courir pour la gagne avec les moins de 23 ans. Mais elle a opté pour une concurrence plus relevée, un choix assumé: «Pour moi, ce n'est que de l'expérience prise, de suivre les meilleures, de me tirer vers l'avant. Je sais que c'est comme ça que je vais progresser.»
Finale européenne
Vice-championne d’Europe junior et des moins de 23 ans sur les deux dernières éditions, Thalya Burford savait qu’elle ne pourrait pas forcément décrocher de médaille cette année chez les élites. Mais sa finale aux championnats d’Europe élite à Besançon en juillet dernier est la récompense de nombreuses années de travail.
Pour combler ses lacunes, notamment dans la prise de risques, la Genevoise peut compter dans ses rangs un atout de taille: son idole et coéquipier Renaud Blanc, avec qui elle s’entraine depuis maintenant trois ans. «J'essaie de l'encadrer dans son hygiène de vie, avec son sommeil, sa nutrition, explique son coach. Le stress aussi, et tout le poids qu'il y a sur ses épaules. On ne se rend pas forcément compte. Elle se retrouve en Coupe du Monde avec des filles qui ont dix ans d'expérience.»
Une maturité en deux ans
Le travail, Thalya Burford le fournit aussi à la maison. Avec dix heures de sport par semaine, la Genevoise a opté pour des cours à distance, elle qui entame sa dernière année de maturité au collège de Staël. Ce programme sport-études lui a permis de garnir son palmarès en remportant en 2021 le classement général des moins de 23 ans.
La pilote de Team Genève continue sa progression au Bout-du-Monde... avec les hommes. Un bon apprentissage pour la jeune athlète. «C'est important de s'entrainer avec des gens de son niveau, et avec des gens qui ont un meilleur niveau, explique Renaud Blanc. Je pense que ce n'est que du positif.»
La pensionnaire du Bicross Club de Genève s’envole en Argentine pour disputer ses dernières manches de Coupe du Monde de l’année. Elle tentera de décrocher des points afin de figurer parmi les trois rideuses suisses sélectionnées, pour Paris 2024.