Thierry Grin: «Le Geneva Open a atteint l'âge de la maturité»
Le Gonet Geneva Open a débuté le weekend dernier. Le directeur du tournoi, Thierry Grin, évoque dans cet entretien le plateau de cette 8e édition. Il aborde également l'avenir de cet ATP250 qui pourrait se développer dans les prochaines années.
Les matchs du premier tour venaient à peine de débuter au Tennis Club des Eaux-Vives quand nous avons rencontré Thierry Grin, le directeur du Geneva Open. Le dirigeant est heureux: le temps est pour l'instant au rendez-vous, ce qui n'était pas gagné d'avance.
Côté sportif, l'ancien joueur est satisfait du tableau proposé pour cette édition 2023. Onze joueurs du top 50 au classement ATP dont les top 10 Taylor Fritz et Casper Ruud (double tenant du titre) sont présents au bout du lac. L'allemand Alexander Zverev, vainqueur en 2019, a même annoncé sa participation au dernier moment. «C'est difficile de rêver beaucoup mieux. On a des joueurs de très haut niveaux, ce qui fait la force du tournoi de Genève, explique Thierry Grin. Cela prouve que les deux propriétaires ont une fois encore réussi à faire venir des têtes d'affiche. On a beaucoup de chance».
Un joueur suisse dans le tableau principal
Seul bémol, l'unique présence de Marc-Andrea Hüsler côté helvétique. L'autre suisse présent, Jérôme Kym, a été défait en qualifications par le français Arthur Cazaux samedi. Une situation qui s'explique par la proximité temporelle avec Roland Garros. Les qualifications du Grand Chelem parisien débute cette semaine, ce qui empêche certains joueurs suisse de faire le déplacement à Genève. «On aimerait avoir plus de joueurs suisses mais malheureusement l'objectif de Roland Garros est très important pour eux, développe le directeur du tournoi. Nous possédons des rapports très étroits avec Swiss Tennis et nous essayons de collaborer le plus possible».
En outre, Stan Warinka a été contacté pour obtenir une Wild Card mais le vaudois a préféré renoncer, se concentrant prioritairement sur sa préparation à Roland Garros.
Pas d'ATP 500 «à l'ordre du jour»
Enfin, Thierry Grin a aussi évoqué la forme du tournoi dans son ensemble. Huit ans après la remise en place de l'événement sur le circuit ATP, le bilan est positif. «Nous sommes vraiment arrivés à maturité, tant au niveau de la billeterie que de la vente des loges. Le tournoi est devenu un événement important du calendrier», conclut-il.
Quant à l'avenir à moyen-terme du tournoi genevois, le directeur n'indique pas de changements futurs même si des discussions existent. Pas de passage, donc, au statut ATP 500 prévu dans un futur proche. Le calendrier de l'ATP ne permettant pas la tenue d'un tournoi de ce niveau la semaine précédent une levée du Grand Chelem.