«Un marathon équivaut à 17 séances de psy !»
Ils étaient 18'524 coureurs à fouler le bitume du canton durant le weekend. Le 17e marathon de Genève a battu son record de participation. Une édition qui a drainé les foules en campagne et au centre-ville. Reportage avec ceux qui dépassé leurs limites.
En relais, sur le semi-marathon ou même sur la distance reine de 42 kilomètres 195, la 17e édition du Generali Marathon de Genève a une fois de plus rempli sa promesse ce dimanche : proposer un défi de taille à ses participants. Une fois la ligne d’arrivée franchie, les coureurs gardent, forcément, des stigmates physiques mais ils en redemandent.
«Il n'y a pas de mots, on est dans une autre dimension», s'exclame un coureur, la petite trentaine, à l'arrivée sur le pont du Mont-Blanc. Un autre abonde dans le même sens. «Un marathon équivaut à 17 séances de psy ! On le fait par soi-même, je suis super content».
Un parcours entre campagne et centre-ville
Au-delà de la performance sportive, le Genève Marathon c’est aussi un parcours atypique avec des paysages diversifiés. D’abord, une déambulation dans la campagne genevoise puis l’arrivée au centre-ville en passant par les quais. Il y en a pour tous les goûts. Un cadre qui peut aider parfois à se dépasser…ou au contraire, casser les jambes.
«Les quatre derniers kilomètres, avec une vue fantastique, ont réussi à me remotiver», développe une coureuse alors que sa récupération vient seulement de débuter. A contrario, une autre participante possède une autre théorie. «En voyant le pont du Mont-Blanc, on se dit qu'on y est presque alors qu'on doit encore passer par les Pâquis avant de le franchir. C'est un peu frustrant».
Tous les participants que nous avons interrogés sont unanimes : ils retenteront l’expérience l’an prochain. Pour eux, il reste désormais un an à patienter avant de regouter aux joies de l’épreuve. Un laps de temps nécessaire pour pouvoir déjà se remettre physiquement.
L'engouement vient de différentes choses selon Jean-Marc Guinchard, président du marathon de Genève. Il se situe autour d'un effet de mode dit-il, pour lutter contre la sédentarité, repousser ses propres limites mais également de l'intérêt du site, qui s'étend sur onze communes.