Sport

«Un marathon équivaut à 17 séances de psy !»

08.05.2023 16h45 Clément Vuagnat

SWITZERLAND GENEVA MARATHON SWITZERLAND GENEVA MARATHON

Ils étaient 18'524 coureurs à fouler le bitume du canton durant le weekend. Le 17e marathon de Genève a battu son record de participation. Une édition qui a drainé les foules en campagne et au centre-ville. Reportage avec ceux qui dépassé leurs limites.

En relais, sur le semi-marathon ou même sur la distance reine de 42 kilomètres 195, la 17e édition du Generali Marathon de Genève a une fois de plus rempli sa promesse ce dimanche : proposer un défi de taille à ses participants. Une fois la ligne d’arrivée franchie, les coureurs gardent, forcément, des stigmates physiques mais ils en redemandent.

«Il n'y a pas de mots, on est dans une autre dimension», s'exclame un coureur, la petite trentaine, à l'arrivée sur le pont du Mont-Blanc. Un autre abonde dans le même sens. «Un marathon équivaut à 17 séances de psy ! On le fait par soi-même, je suis super content».

Un parcours entre campagne et centre-ville

Au-delà de la performance sportive, le Genève Marathon c’est aussi un parcours atypique avec des paysages diversifiés. D’abord, une déambulation dans la campagne genevoise puis l’arrivée au centre-ville en passant par les quais. Il y en a pour tous les goûts. Un cadre qui peut aider parfois à se dépasser…ou au contraire, casser les jambes.

«Les quatre derniers kilomètres, avec une vue fantastique, ont réussi à me remotiver», développe une coureuse alors que sa récupération vient seulement de débuter. A contrario, une autre participante possède une autre théorie. «En voyant le pont du Mont-Blanc, on se dit qu'on y est presque alors qu'on doit encore passer par les Pâquis avant de le franchir. C'est un peu frustrant».

Tous les participants que nous avons interrogés sont unanimes : ils retenteront l’expérience l’an prochain. Pour eux, il reste désormais un an à patienter avant de regouter aux joies de l’épreuve. Un laps de temps nécessaire pour pouvoir déjà se remettre physiquement.

«Chaque année, on essaye d'amener une nouveauté»

L'engouement vient de différentes choses selon Jean-Marc Guinchard, président du marathon de Genève. Il se situe autour d'un effet de mode dit-il, pour lutter contre la sédentarité, repousser ses propres limites mais également de l'intérêt du site, qui s'étend sur onze communes.