Zeki Amdouni: « Si je suis appelé, cela signifie que j'ai le niveau »
Zeki Amdouni, ici à Genève vendredi à l'heure des autographes, n'a pas peur des défis.
Photo: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI'J'espère disputer la Coupe du monde au Qatar !' Jeune homme de peu de mots, Zeki Amdouni n'a pas peur d'afficher clairement ses ambitions.
Invité à rejoindre l'équipe de Suisse au lendemain de la fin de la campagne des M21, le futur ex-attaquant du Lausanne-Sport a pu mesurer vendredi matin à Meyrin lors de son premier entraînement avec les A tout le chemin parcouru depuis le jour où la porte du Servette FC s'était refermée - à jamais - devant lui. Passé par Meyrin, justement, par Etoile-Carouge et par Stade Lausanne-Ouchy avant de rejoindre Lausanne la saison dernière, l'attaquant de 21 ans a eu un parcours atypique qui n'est pas sans ressembler à celui de Chrisrian Fassnacht.
'Oui, mon parcours est un peu différent, convient-il. Mais aujourd'hui, j'ai rejoint les autres en quelque sorte. Je le mérite. J'ai gravi les étapes les unes après les autres. J'ai toujours cru en moi.'
Un choix décisif
Auteur de 12 buts cette saison en Super League au sein d'une équipe qui n'avait pourtant pas une attaque flamboyante, Zeki Amdouni sait qu'il est à la croisée des chemins. 'Je suis encore sous contrat avec Lausanne, mais je ne me vois pas jouer la saison prochaine en Challenge League', lâche-t-il. Le choix qu'il s'apprête à arrêter ces prochains jours sera décisif. Il doit impérativement rejoindre 'le' club qui favorisera sa progression pour entrer vraiment en novembre prochain dans les plans de Murat Yakin.
Mais le présent pour Zeki Amdouni est ce match de dimanche contre le Portugal en Ligue des nations. 'Etre dans le groupe est déjà merveilleux', glisse-t-il pour ne pas anticiper sur une éventuelle entrée jeu qui semble pourtant acquise. 'Je pense pouvoir apporter mes qualités de finisseur, dit-il. Je me dis que si je suis appelé, cela signifie que j'ai le niveau.'
Né d'une mère tunisienne et d'un père turc, Zeki Amdouni a eu le choix entre trois pays pour embrasser sa carrière internationale. Jouer pour la Suisse lui est apparu comme le meilleur. 'J'ai pris cette décision depuis un certain temps déjà, avoue-t-il. Je me sens suisse, c'est pourquoi je veux jouer pour la Suisse.' Malgré les sollicitations des fédérations tunisienne et turque, il n'a pas nourri vraiment, à l'entendre, la moindre hésitation.
/ATS