Christian Constantin, dossier béton

Malgré son âge, l’entrepreneur ne semble pas prêt à se mettre en retrait. «J’ai tellement à faire que je suis bien obligé de finir les choses, je me donne une quinzaine d’années. Je n’ai même pas encore rempli les feuilles pour l’AVS.» Pourtant, il avait annoncé vouloir partir du FC Sion dans les prochaines années. «Les clubs ont leur histoire, ils survivent mais traversent différentes périodes. Alors laissons faire la vie, mais ce que je peux vous dire c’est qu’à la fin, je serais mort comme tout le monde.»

Avant d’être le président du FC Sion, Christian Constantin a été joueur en première division. «Le foot m’a apporté une structure de vie, qui m’a certainement rendue service. Au moment où j’ai perdu ma mère, j’avais 13 ans. Et ce sport m’a permis d’avoir une vie saine.»

«La première fois, c’était à 25 ans, j’avais reçu dix millions. Mais aujourd’hui, je ne sais pas combien j’ai exactement. On verra à la fin ce qui reste», raconte-t-il. Pourtant, il avoue ne pas flamber. «Je travaille, je construis. J’en ai pour deux milliards et demi de constructions en cours. J’ai des employés à nourrir, je ne suis pas Picsou.»

Quand on lui demande ce qu’il veut laisser après sa mort, Christian Constantin répond «je m’en fous. Je veux déjà finir comme il faut, c'est-à-dire mourir dans le lit d’une belle femme, soit en faisant du sport, soit au boulot.»