Canton de Vaud: «L’alliance a tenu. Gouverner, c’est autre chose»

Les Vaudois élisaient ce week-end leur Conseil d’État. Le gouvernement s’oriente désormais à droite grâce à la victoire de la centriste Valérie Dittli, élue au détriment de la socialiste sortante Cesla Amarelle. Trois PLR, deux socialistes, un vert et une centriste composent désormais le Conseil d’État vaudois.

Pour Thomas Wenger, président du PS Genevois, «il y a une déception. Mais il y a quand même du positif. Nos deux autres candidates finissent en tête du deuxième tour.» Pour lui, Valérie Dittli est isolée, sans groupe au parlement et un rejet. «L’alliance a tenu, maintenant gouverner c’est une autre chose. On a de la peine à voir comment Valérie Dittli va gouverner.»

Entre cet échec et celui en France, avec la défaite d’Anne Hidalgo (1.8% au premier tour de la présidentielle). «Le PS doit être proche de la population et moins élitiste», souligne Thomas Wenger. Il dit ne pas appréhender les élections genevoises et ouvre la porte à une candidature d’Ensemble à Gauche. «Il faut travailler sur un projet commun. C’est la différence avec la future alliance de droite, on a du mal à voir Delphine Bachmann et Yves Nidegger sur la même affiche.» Le délai pour déposer sa candidature à la candidature est fixé au 13 avril. Caroline Marti et Carole Anne Kast se sont déjà positionnées.