Suisse

Action pour plus de soutien aux jeunes victimes de stress

10.11.2022 07h35

Action pour plus de soutien aux jeunes victimes de stress

Les représentants des jeunesses de parti demandent de renforcer les institutions expérimentées comme le 147 (image d'illustration).

Photo: KEYSTONE/GAETAN BALLY

Le stress psychologique a augmenté chez les enfants et adolescents. Pro Juventute et l'ensemble des jeunesses de partis ont organisé jeudi matin une action spéciale sur la Place fédérale pour attirer l'attention des pouvoirs publics, notamment des cantons.

Dès les premières heures de la matinée, un téléphone géant repose devant le Palais fédéral. Il symbolise la forte augmentation des consultations au numéro 147 de Pro Juventute. Au cours des deux dernières années, celles-ci ont augmenté de 34%, indique la fondation dans un communiqué.

Les jeunesses de tous les partis présentes sur place avec Pro Juventute, ont ainsi voulu rendre attentif à la multicrise du moment et son impact sur les jeunes générations. La pandémie de coronavirus, la guerre en Ukraine et la crise énergétique affectent les enfants et les jeunes dans leur développement psychique.

Augmenter l'aide

Les consultations pour pensées suicidaires se maintiennent à un niveau élevé de sept à huit consultations par jour. Particulièrement alarmant: les interventions de crise ont fortement augmenté. Fin août 2022, 100 interventions de crise avaient été effectuées, contre 86 l'an denier pour la même période. En 2020, il y en avait 96 sur l’ensemble de l’année.

Pour répondre à cette détresse, le système de soins est surchargé, relève Katja SchönenbergerSchönenberger, directrice de Pro Juventute. L'attente pour une consultation augmente. Il est donc hautement nécessaire d'apporter une aide rapide aux services destinés aux enfants et aux jeunes, car leurs moyens sont limités.

Pour Marc Rüdisüli, président des Jeunes du Centre, la politique ne doit plus détourner le regard lorsqu’il s’agit de la santé mentale des jeunes. Aujourd'hui, ceux-ci sont confrontés à un état de crise permanent, renchérit Nicola Siegrist, coprésidente de la Jeunesse socialiste suisse. 'On ne peut pas continuer ainsi' selon Stephanie Gartenmann, membre de la direction des Jeunes UDC.

/ATS