Suisse

Changements encore en vue au National d'ici fin novembre

23.10.2023 15h46

Changements encore en vue au National d'ici fin novembre

La liste des élus au Conseil national n'est pas définitive. Des têtes connues non réélues dimanche et des nouveaux-venus ont de bonnes chances de gagner la Berne fédérale après les deuxièmes tours du Conseil des Etats (photo d'illustration).

Photo: KEYSTONE/PETER KLAUNZER

La liste des élus au Conseil national n'est pas définitive. Les deuxièmes tours au Conseil des Etats pourraient en effet profiter à des têtes connues non réélues dimanche mais aussi à des nouveaux-venus. Le jeu des chaises musicales concerne quatre cantons romands.

Pour Vaud et Neuchâtel, les conseillers nationaux élus au premier tour à la Chambre des cantons connaissent déjà leur remplaçant.

Après la victoire de Pierre-Yves Maillard (PS/VD), c'est la municipale d'Yverdon-les-Bains Brenda Tuosto qui reprend son fauteuil au National. A Neuchâtel, ce sera la présidente du Grand Conseil neuchâtelois Martine Docourt qui succède à Baptiste Hurni (PS/NE).

Mais pour dix cantons, il faudra attendre les deuxièmes tours qui s'échelonnent jusqu'au 19 novembre. Quinze sièges restent à repourvoir. Selon les élus, de nouveaux visages pourraient encore faire leur apparition.

Nouvelle tête MCG ou UDC à Genève

A Genève, les deux sièges du Conseil des Etats sont encore ouverts. Mauro Poggia a créé la sensation dimanche en arrivant en tête. Daniel Sormani, troisième mieux élu du parti, devrait faire son entrée au National aux côtés de Roger Golay qui a déjà siégé au National de 2013 à 2019.

Si par le plus grand des hasards Céline Amaudruz est élue aux côtés du cador MCG, Thomas Bläsi pourra reprendre sa place sous la Coupole. Il était arrivé à Berne en mai dernier seulement après le départ d'Yves Nydegger. Pour les candidats de la gauche, Lisa Mazzone (Vert-e-s) et Carlo Sommaruga (PS) ne concouraient que pour la Chambre des cantons.

Chance infime pour Valentine Python

Dans le canton de Vaud, le libéral-radical Pascal Broulis part favori pour le deuxième tour. Cela permettra sans doute au syndic de Corcelles-le-Jorat, Daniel Ruch, non réélu dimanche, de revenir à Berne après une année passée sous la Coupole. Au cas où Raphaël Mahaim lui brûlait la politesse, hypothèse assez peu probable, son siège de député reviendrait à Valentine Python, non réélue.

A Fribourg, les deux sortantes Isabelle Chassot (Centre) et Johanna Gapany (PLR) sont en lice pour le deuxième tour. Mais si d'aventure, l'une d'elles échoue face à Pierre-André Page (UDC) arrivé troisième, l'agrarien serait remplacé par Flavio Bortoluzzi, un Alémanique dont le père Toni avait déjà siégé 24 ans sous la Coupole sous la bannière UDC.

Rocade assurée au Tessin

En Valais, le duo centriste formé de Beat Rieder et de Marianne Maret paraît bien placé pour rempiler. Mais le PLR Philippe Nantermod semble décidé à tenter sa chance au deuxième tour. En cas d'élection, sa place serait reprise par la juriste Natacha Albrecht.

Au Tessin, la bataille du deuxième tour pourrait aussi changer l'un ou l'autre visage de la députation tessinoise. Marco Chiesa (UDC), arrivé en tête, a de bonnes chances d'être réélu.

Mais le deuxième fauteuil est trusté par les conseillers nationaux Fabio Regazzi (Centre), Alex Farinelli (PLR) et Greta Gysin (Vert-e-s). M. Regazzi serait alors remplacé par le syndicaliste Giorgio Fonio, M. Farinelli par Alessandra Gianella, cheffe du groupe PLR au Grand Conseil, et Mme Gysin par le médecin Beppe Savary.

/ATS